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Sutcliffe Jügend › When Pornography Is No Longer Enough

cd • 8 titres • 33:34 min

  • 1When Pornography Is No Longer Enough2:04
  • 2First Victim: With Knife: Left To Die With Many Cuts4:20
  • 3Second Victim: With Brutal Force: My Pleasure Your Pain3:06
  • 4Third Victim: With Control: Message To Your Mother5:50
  • 5Fourth Victim: With Murderous Passion: Homage To De Sade4:30
  • 6Fifth Victim: With Murderous Passion: Homage To De Sade3:38
  • 7Sixth Victim: With Venomous Contempt: F.B.C.4:20
  • 8Seventh Victim: With A Beauty Beyond Compare: Slow Torture6:13

extraits vidéo

informations

line up

Kevin Tomkins, Paul Taylor

chronique

  • au théâtre ce soir

Cette pochette blanche, immaculée, virginale, observez-là bien, et devinez tout ce qu'elle peut vous promettre, à vous, oui, vous qui êtes avides de cette violence sexuée que la pornographie ordinaire ne peut procurer. Cette pochette promet beaucoup : une douleur aveuglante, du foutre, de quoi vous chauffer à blanc. Les titres en rajoutent encore dans le teasing, appelant à une montée en puissance, structurée, réfléchie, une exécution froide dans la pure tradition sadienne, trente minutes dans la tête d'un tueur en série chassant, violant puis exécutant sa victime. On en frémit d'avance, et on se prépare à la boucherie-charcuterie-triperie en bonne et due forme... sauf que ladite boucherie n'arrivera pas. Et pour cause : pour cet album, Tomkins ne se contentera pas de frôler la parodie, non, il l'atteindra de plein fouet dès le premier morceau, pour ne plus jamais s'en détacher. La ventouse. Porté par un cut-up noise du pauvre censé retranscrire les pensées et actes d'un serial killer, Tomkins se livre à un bien mauvais numéro d'acteur : il couine, surjoue à tout va, et pense sans doute nous en mettre plein la vue avec son numéro de cordes vocales. Hélas, la performance est grotesque à souhait, et il flotte comme un vague malaise devant un tel cirque : Kevin Tomkins serait-il devenu le Francis Huster du PE ? Plus sérieusement, le problème n'est pas tant le ridicule du chant (du sous-sous-Bennett, clairement), que sa putassière mise en scène, calibrée pour choquer l'auditeur, alors que c'est précisément son côté autistique qui rendait le noise de SJ si pervers, en attestent les monstrueuses cassettes de «We spit on their graves». Alors qu'il pourrait nous donner la nausée d'une chiquenaude, Tomkins ne provoque qu'hilarité, un comble pour du PE à connotation perverse. Un gimmick fun, voilà ce que SJ a réussi à pondre. Ah oui sinon, en passant, le «Homage To De Sade», on va peut-être éviter : j'en ai ma claque des groupes qui se réclament de Sade dès qu'il est question de torture.

note       Publiée le mercredi 29 décembre 2010

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    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    Tu l'as bien défoncé cet album VL, c'est vrai qu'il est surjoué. Je l'ai écouté puis gravé une fois... jamais eu l'envie de l'écouter depuis. J'ai fini par l'oublier. Mettre le lien de 'Slogun › The Pleasures Of Death' c'est assez cruel, ça pose un niveau incomparable.

    Note donnée au disque :       
    heirophant Envoyez un message privé àheirophant

    Encore un snob...

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Il a mit 2/6 ; VL préfère l'amour

    heirophant Envoyez un message privé àheirophant

    Bon, c'est bien joli tout ça, mais quand est-ce que tu violes en vrai?