Testament › The gathering

Attention chef d’œuvre ! Comment peut-il en être autrement avec un tel line up : Dave Lombardo derrière les fûts, parfaitement reconnaissable à ses enchaînements acrobatiques, Steve Digiorgio à la basse, et James Murphy à la guitare solo dont la sonorité se reconnaît à la première note, voilà qui promet. Tout cela sans compter Andy Sneap à la production, tous les ingrédients d’un grand cru sont réunis. Testament est devenu un all-star-band et quel en est le résultat ? un des grands albums du thrash metal, un des meilleurs qui soit pour clôturer les 90’s. Sur "The gathering", Testament reste globalement sur le chemin emprunté depuis "Low" c.a.d un thrash puissant, parfois lourd (dans le bon sens du terme), teinté de death metal. Et le ton est donné dès les premières chansons, très thrash-death, menées par un Chuck Billy possédé. Mais "The gathering" sait aussi faire preuve d’ouverture et montre d’autres facettes du talent de Testament, notamment sur des morceaux comme "true believer", moyen terme entre ce que contenaient "The ritual" et "Practice what you preach", avec un solo de James Murphy et de grandes performances vocales du Chuck Billy. "3 days in darkness" est de la même trempe, quant à "legion of the dead" ce morceau aurait pu figurer sur "The legacy". Et ainsi de suite, de tubes en tubes… "The gathering" était calibré pour gagner : il est sans aucun doute la clef de voûte de l'œuvre de Testament, et pas un morceau n’est de trop sur cet album auquel on attribuera sans hésitation un 6 sur 6.