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Crash Worship › The Gods Are

cd • 7 titres

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  • 6Untitled 7:13
  • 7Untitled 39:31

informations

Live à Prague, juin 1995

Sorti à l'origine sous le nom "Live 95" (100 ex). Pochette cartonnée sans aucune info.

chronique

Qui de l'oeuf ou de la poule ?... À ce vieux paradoxe, la philosophie hindouiste répondrait de manière futée que la poule a pondu l'oeuf par lequel elle est venue, tout comme les premiers dieux ayant donné naissance à leurs propres mères (!). Car ici, les dieux Sont. Ils ne sont jamais apparus ; tout au mieux ont-ils commencé à Être -ou plus exactement, à être reconnus. Un archétype n'a pas vocation à naître ; il est passé et présent. Or donc, les dieux Sont. Et pas grand chose d'autre. Tout juste sait-on après quelques recherches annexes qu'il s'agit d'un live à Prague en 1995 ; du reste (vous avez vu la gueule de la pochette) aucune info, aucune image, aucun titre, rien. Rien qu'un hurlement primaire (primordial ?) suivi d'une avalanche de percussions à l'atavisme explicite. Plus question même de formatage comme sur les enregistrements qui forment Espontaneo : il n'y a ici guère plus que des borborygmes, des rythmes tantôt saccadés et possédés, tantôt dévalant l'espace sonore en torrents ininterrompus. Pas d'accroche musicale ni de gimmicks. Juste des cris, des grognements, du massacre de corde qui filera des cauchemars à n'importe quel guitariste classique, et du rythme, du rythme, du rythme à la complexité sans cesse fluctuante et à la fluidité terrassante. Nous sommes à nouveau face au Rituel sans nom, au son magique et primitif, à l'extase charnelle. Cela ne commence pas, pas plus que cela ne termine : cela explose, se développe, s'entortille, se densifie, s'évapore. On peut qualifier le tout de “tribal”, cela ne veut strictement rien dire ; pas plus ni moins que primaire, dionysiaque, ou extatique. Comme un acte sexuel sans début et sans fin, dans lequel on s'incarne le temps d'une heure avant de repartir, aussi dur qu'au départ. Une heure sensuelle à faire l'amour avec des Satyres au banquet des Dieux. Pouvez-vous seulement le comprendre.

note       Publiée le dimanche 5 décembre 2010

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