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Deathspell Omega › Paracletus

cd • 10 titres • 42:34 min

  • 1Epiklesis I01:42
  • 2Wings of Predation03:43
  • 3Abscission06:07
  • 4Dearth03:47
  • 5Phosphene07:03
  • 6Epiklesis II03:06
  • 7Malconfort04:57
  • 8Have You Beheld the Fevers?02:59
  • 9Devouring Famine05:09
  • 10Apokatastasis Pantôn04:01

informations

chronique

Paracletus, voilà qu'enfin DsO nous sort un nom d'album facile à retenir-écrire-prononcer (cocher la/les mention(s) inutile(s)). Ce tout nouvel opus vient en fait se positionner en clôture d'une trilogie commencée avec "Si monumentum requires, circumspice" (à vous souhaits) et que "Fas - ite, maledicti, in ignem aeternum" (à vos amours) avait complété de fort belle manière. Pour ma part, les deux albums sus cités relèvent du chef d'oeuvre sans aucune contestation possible. SMRC était à la fois une surprise et une découverte monumentale, le genre d'énorme baffe dans la tronche qui ne laisse pas indemne. "Fas,..." fut quant à lui l'affirmation du plein potentiel du virage pris pas DsO, et de la capacité qu'a ce groupe à nous pondre des albums alambiqués, torturés mais toujours travaillés aux petits oignons. Alors qu'en est-il de ce "Paracletus" ? Et bien c'est simple, c'est une tuerie à bien des égards, placé tout droit dans la lignée de "Fas,...". Ne cherchez pas la surprise, vous n'en trouverez pas. "Paracletus" va tout simplement chercher au delà de "Fas,...". Les parties agressives le sont encore plus, les parties mélodiques et les ambiances sont encore plus prononcées. Globalement, les longs passages ultra brutaux sont peut-être un peu plus mis à l'honneur, et les occasions de respirer se font donc peut-être un peu plus rares. A moins que ça ne soit une impression donnée par la présence d'une basse qui se révèle enfin à nos oreilles lors de ces passages aérés, basse qui tend à venir nous étouffer, tantôt claire, mais plus souvent ronronnante et grincheuse. J'ai vraiment beaucoup apprécié le travail fait autour de cet instrument qui prend une vraie valeur sur l'ensemble de l'album. Que dire alors des guitares qui se font encore une fois la voix d'un occultisme forcené et d'une violence inouïe. On prend tout autant de plaisir à les sentir nous rouler dessus qu'à nous distiller des mélodies déstructurées. Encore un chef d'oeuvre alors ? Et bien non. Pas tout à fait. L'album pêche sur un seul et unique point, mais qui compte énormément pour moi, le chant. Ne nous méprenons pas, le chant en lui même reste tout à fait excellent. Je dirais même qu'il est meilleur ici, car plus varié (deux chanteurs oblige) et que l'incursion du français dans les paroles est intéressante. Les parties narrées apportent la seule petite touche de nouveauté de l'album et ma foi, ça passe totalement. Mais alors qu'est-ce qui me choque dans le chant ? Et bien je le trouve trop mis en arrière. La voix de monsieur Aspa est grasse à souhait, et mérite d'être mise en évidence comme c'était le cas sur le reste de leurs productions. L'impact pourrait être faible sur ce que j'en ressens, mais honnêtement, sur les parties les plus linéaires, sa voix avait pour habitude d'apporter du relief qu'ici on ressent plus difficilement. Je me suis donc surpris à cause de ce mixage à décrocher légèrement sur les instants les plus faibles de l'album. Bien heureusement, ces parties faibles sont rares et se comptent sur les doigts d'une main, mais quand même... Sans cela, l'album aurait obtenu un 6 et aurait à son tour, tout comme ses deux prédécesseurs, été un chef d'oeuvre indiscutable. Paracletus reste donc un excellent album, mais qui mérite, tout comme n'importe quelle production de DsO, un effort tout particulier pour pouvoir le digérer et le comprendre.

note       Publiée le mercredi 1 décembre 2010

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Note moyenne        37 votes

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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Avec Drought? De l'hibiscus sans doute. Le sang de vierge c'est hazbin.

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Tu bois quoi?

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Viens chez moi !

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Tout dépend d'où l'on écoute. Me rendrais-je jamais d'où l'on apprécie "Drought", par exemple?

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Ou tout le contraire.

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