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Mixé par Jim Waters - Première partie enregistrée live le 25 Novembre 1996 à l'Hotel Congress, Tucson, Arizona.
9 titres bonus enregistrés au DPC de Tucson, Arizona en 1994
Un album live du Jon Spencer Blues Explosion, c’est probablement la chose la plus électrifiante au monde après un dvd live du Jon Spencer Blues Explosion (à quand, messieurs les rééditeurs ?), ou plus simplement après un concert de Jon Spencer près de chez vous (à quand, ô crooner priapique, avant que tes tempes ne fussent blanchies à jamais). Soyons brefs mais intenses : Controversial Negro est un monument érigé à la grandeur de Jon Spencer. Et de Russell Simmins, aussi, batteur trapu pas en reste lorsqu’il s’agit de maltraiter spasmodiquement sa minuscule batterie (R.L. Got Soul). C’est là que la furia rock’n’roll, qui incarne la sauvagerie la plus crue, la plus garage, la plus bordélique (dans la droite lignée des Sonics et de Link Wray) de l’homme transpire le plus, en live, sans aucune transition entre les 29 chansons, pourtant captées un peu partout dans le monde (la pochette dit live in tucson mais on entend bien qu’à moment donné le groupe joue en France). Immédiatement, dès les premières secondes qui nous sautent à la gueule, on pense au Live Hardcore Worldwide de BDP, la seule référence possible. Ici aussi, on entend un groupe incontrôlable jouant en pleine osmose avec son public, s’autorisant plusieurs moments d’interactions et de questions-réponses qu’on croyait n’exister que dans le hip-hop (les pics d’intensité étant The Vacuum of Loneliness, Fuck Shit Up et Blues X Man : ‘ladies and gentlemen…” –“ the blues explosion !!” – “that’s right !”). Le public, chauffé à blanc, finit par hurler "fuck yeah !" comme un seul homme. Jon Spencer hurle à la mort, repète le nom de son groupe comme un cri de guerre, en somme : assure comme un controversial negro, comme un KRS One ou un Chuck D, matador impeccable dans une arène cradingue, aux prises avec un public plus nerveux et déchaîné qu’une meute de chacals. Le son est parfait, raw, in your face, sale et méchant. C’est exactement ce qu’un album live devrait être. Cet objet imparable se voit aujourd’hui dûment réédité et augmenté, comme tous les albums du groupe, alors qu’il s’agissait à la base d’un import japonais, le pays du soleil levant ayant eu droit à une quantité effrayante de bonus exclusifs durant la décennie 90, surtout pour ce genre de groupe ayant fait école chez eux (Thee Michelle Gun Elephant).“fuck it !!! eat pussy !! make it loud !! suck a cock !!”.
note Publiée le mercredi 24 novembre 2010
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