Samael › Above

Le pire n’est jamais certain, mais il est arrivé en ce qui concerne Samael, hélas. Vorph et sa bande avaient pourtant atteint les sommets de la créativité et de l’avant-gardisme avec "Reign of light" qui avait facilement 20 ans d’avance sur le metal actuel. Force est de constater que cette avance a été perdue et de loin. Pour faire simple et court : Samael pratique aujourd’hui un black/death tout ce qu’il y a de plus banal. Ce n’est même pas un retour aux sources pour le groupe puisqu’ils ne pratiquent même plus le black metal de "Worship him" ou de "Ceremony of opposite". En fait, Samael pratique sur "Above" une musique très proche de celle de Destroyer 666. Mais n’est pas Destroyer 666 qui veut, même Samael. Non pas que cet album soit si mauvais que cela, mais qu’apporte-t-il ? ça blast, ça tabasse, ça virevolte, et c’est tout. En bref, on ne reconnaît plus Samael qui nous sert là une musique mille fois entendue, ré-entendue, chauffée et réchauffée au point d’en perdre tout intérêt. Une telle musique aurait pu séduire si elle venait d'un jeune groupe pour un premier album, mais pas venant de ceux qui ont fait "Passage" et "Reign of light". Somme toute, comme on ne tire pas sur une ambulance, on arrêtera là cette chronique d’un album franchement inutile et on mettra un 1 sur 6 tant cet opus est décevant. Samael serait-il mort ? on espère un miracle...