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Funeral Crashers › La fin absolue du monde

cd • 13 titres

  • 1Menlo Park
  • 2Disconnected
  • 3Safe
  • 4Faithless sons
  • 5Whisper
  • 6A personal vendetta
  • 7Blackout days
  • 8Mystery hand
  • 9Malediction
  • 10Uninvited guest
  • 11Video killer
  • 12Nuclear man
  • 13Curtain rise/curtain fall

informations

Monster Island Studios, New York, USA, NTI Studios, Brooklyn, USA.

http://www.funeralcrashers.com/

line up

Philip H.Lovecraft (chant), Edward Raison (guitare, synthé), Frankie Teardrop (basse, synthé), Oliver Lyons (batterie, percussions)

chronique

'La fin absolue du monde' selon les Funeral Crashers, il y a de quoi avoir peur car franchement, on s'éclate tellement tout au long de cet album que d'imaginer que cela puisse se terminer en devient terrifiant. Sérieusement, pour un premier album, ces types ont réussi à capter l'essence de ce qui fait un disque excitant. Il y a ces sombres influences post punk goth pour l'aspect martelant et tribal, mais également une touche post punk moderne telle qu'on la trouve chez Interpol ('Disconnected'); en d'autres termes, voilà des lascars qui savent titiller les goths old school tout en gardant un pied solidement ancré dans le présent et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est réussi. L'accroche pop des mélodies séduit rapidement mais sans facilité, la noirceur des guitares, un chant possédé (pas toujours éloigné d'un jeune Peter Murphy) écartent le groupe de la catégorie indie arty auquel on le destinerait un poil trop rapidement mais les quelques moments plus tranquilles ('Whisper') prouvent aussi que nos Américains n'ont nulle intention d'embrasser les clichés gothiques de trop près. Les Funeral Crashers jonglent continuellement entre ces divers aspects et de manière si cohérente que cela en devient un style dont on ne s'étonne plus, chaque chanson développant suffisamment de personnalité pour être appréciée de plusieurs manières. 'A personal vendetta' séduit par sa touche écorchée et directe, 'Mystery hand' par sa rapidité punk, 'Video killer' par sa mélodie imparable (le petit clavier aussi discret qu'assassin est parfait), 'Malediction' par une noirceur mystique gothique, pareil pour 'Uninvited guest' (mmm, ces roulements de batterie), tandis que 'Nuclear' distille le parfum sulfureux de l'indie version X-Files...Enthousiasmant, assez proche dans la démarche de Zero Le Crêche mais en version 2010, et puis, vous avez vu ces pseudos ?

note       Publiée le mercredi 17 novembre 2010

Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

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Pas forcément le même style mais eux aussi originaires de la Grande Pomme et drôlement excitants...

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