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X › Los Angeles
- 1980 • Slash Records SR-104 • 1 LP 33 tours
cd • 14 titres • 39 :28 min
- 1Your Phone's Off The Hook, But You're Not
- 2Johny Hit And Run Paulene
- 3Soul Kitchen Reprise des Doors
- 4Nausea
- 5Sugarlight
- 6Los Angeles
- 7Sex And Dying In High Society
- 8The Unheard Music
- 9The World's A Mess; It's In My Kiss
- Bonus Tracks
- 10I'm Coming Over (Demo)
- 11Adult Books (Dangerhouse Rough Mix)
- 12Delta 88 (Demo)
- 13Cyrano De Berger's Back (Rehearsal)
- 14Los Angeles (Dangerhouse Version)
informations
Enregistré aux Golden Sound Studios, Hollywood, CA en Janvier 1980 - Pistes 10 et 12 enregistrées au Kitchen Sync, Hollywood, CA en 1977. - Pistes 11 et 14 enregistrées aux Hound Dog Studios, Los Angeles, CA en 1978) - Piste 13 enregistrée dans le Garage du groupe (6th St. & Van Ness), Los Angeles, CA, USA (1977). - Produit par X et Ray Manzarek
line up
John Doe (basse, chant, composition), D.J. Bonebrake (batterie), Billy Zoom (guitare), Exene Cervenka (chant, composition)
Musiciens additionnels : Ray Manzarek (orgue sur pistes 4,8 et 9, synthétiseur sur la 7)
chronique
J’ai longuement réfléchi avant de donner une telle note à ce disque. X est fréquemment cité comme un groupe-clé du punk américain, voire du rock… Et Los Angeles, leur très court premier album (28 minutes dans sa durée originale, même pour du punk…), est considéré comme leur classique absolu. Pourtant cet album, est, comment dire… mauvais. Assez frais à la première écoute, il finit par perdre de son attrait pour ne laisser que sa vacuité : paroles qui en rajoutent dans le trashy, vocaux ultra-lassants et faussement mélodiques, riffs sans imagination ni même inspiration... X n’a en réalité qu’un seul pied prudent dans le punk, gardant l’autre bien ancré dans un rock’n’roll 50’s qui vire parfois au rockabilly (cf. le solo de Johnny Hit and Run Paulene). Le guitariste, Billy Zoom, détonne d’ailleurs clairement par rapport au reste du groupe, que ce soit sur scène ou disque. Moins minimalistes que les Ramones, mieux peignés aussi, X a surtout le défaut d’être moins drôle. D’ailleurs, ce côté timoré prendra le dessus par la suite – dont je ne vous parlerai pas - puisque le groupe foncera sur une new wave hollywoodienne sans saveur, devenant de plus en plus FM au fil des albums. Pour l’heure, pas de synthés (quoique, il y en a bien un en fond sur Sex and Dying in High Society) mais un orgue, celui de Ray Manzarek, véritable momie exhumée des 60’s, qui produit le présent disque, trouvant dans ces jeunes aux cheveux crêpés la même énergie garage des Doors à leurs tous débuts. Los Angeles, depuis les 60's, a bien changé, puisqu’une scène punk est en train de naître… En 77, quand le hardcore n’était pas encore tout à fait sorti des locaux de répèt’, X faisait partie de la toute première vague de punks de la côte ouest, c’est vrai. Aux côtés des Germs, par exemple. Mais en 1980, quand cet album sort, X est carrément un groupe has been, voire passéiste : sur The World’s A Mess, Manzarek refait presque note pour note un de ses solos d’orgue, probablement celui de Light My Fire… Était-ce bien la peine de le sortir du placard ? Il y a même une reprise de Soul Kitchen méconnaissable mais d’un intérêt tout relatif. Inaltérable, Manzarek fournit ce son kitsch qui peut donner un certain cachet 70’s au disque, à rapprocher des B-52’s sans toutefois en avoir une once de l’inventivité. Je ne vois guère qu’Adult Books, sorte de ballade rétro à la Modern Lovers, pour sauver le disque de la médiocrité. Comparer ça avec les Slits où les Raincoats serait d’une cruauté gratuite, pourtant X est largement plus connu et influent, surtout aux USA. Monde de merde…
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notes
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- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Je me suis intéressé à ce disque/groupe parce que la reprise de Nausea par "Debris Inc." m'a beaucoup plu. Je trouve la chronique assez juste, c'est plutôt fade et inoffensif dans l'ensemble, sauf Nausea justement, mais même là je préfère la reprise. Le reste me laisse indifférent.
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- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
Tiens, j'ai toujours pas fait de contre-chro. En attendant, une petite version live bien dégueulasse de Nausea. X était, pour Howe Gelb de Giant Sand, le plus grand groupe live du monde. https://www.youtube.com/watch?v=ujXaIbG1mIQ
- E. Jumbo › Envoyez un message privé àE. Jumbo
Mais c'est bien cool ce truc ! Pas super emballé au début mais finalement c'est vraiment frais et bon. Le côté rockabilly/psychobilly est bien sympa et sa brièveté le rend propice aux écoutes en boucle... Et merde, le refrain de "Sex and Dying in High Society" tue ! Le dernier titre est très bon aussi. Après ouais, je trouve ça qu'à moitié punk aussi, et je préfère les B-52's même si c'est pas super proche non plus.
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- sebcircus › Envoyez un message privé àsebcircus
2 Boules pour cet album majeur du rock californien, je crois rêver, ok c'est pas du punk, mais à l'époque tot était étiqueté punk, quant à la comparaison avec les B52's, à part le mélange de voix féminines et masculines; je vois pas
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- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
Si c'est du punk premiere epoque, faut ralentir avec le hardcore DC et le Jack Da les gars. Du mauvais mais du punk. Malgré les 2 yeux dans le retro. On dirait qu'ils ont peur de la révolution.
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