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Nattefrost › Live in Germany

cd • 16 titres • 67:27 min

  • 1Live at the Ambient Experience II, Rex Theater, Wuppertal, Germany 3rd May 2008
  • 2Valhal (Part 1 & 2) 3:43
  • 3Searching for a Distant Planet 4:35
  • 4Kopenhaachen (With Robert Schroeder) 6:50
  • 5Perfectly connected (With Robert Schroeder) 6:00
  • 6Live at the Electronic Circus, Movie, Bielefeld, Germany 12th September 2009
  • 7Intro 0:43
  • 8Decadence 5:14
  • 9The Swan 3:50
  • 10The Pleasure of Tranquillity 6:06
  • 11Descending from the Stars 2:23
  • 12Draconian 5:07
  • 13Winterland 4:01
  • 14Nightfall 4:50
  • 15Kopenhaachen 6:08
  • 16A new direction 5:24

informations

Les titres 1 à 4 ont été enregistrés au Rex Theater, Wuppertal, Allemagne, le 3 mai 2008. Les titres 5 à 14 ont été enregistrés au Movie de Bielefeld, Allemagne, le 12 Septembre 2009 Mixé dans les studios de Nattefrost en Janvier 2010 et masterisé par Ron Boots Écrit et composé par Bjørn Jeppesen, sauf Perfectly connected et Kopenhaachen, compsés avec Robert Schroeder-Trebor. The Swan est compose par Charles-Camille Saint Saëns.

Pour en savoir plus sur Nattefrost et entendre ainsi que télécharger des échantillons sonores, visitez son site web; http://www.nattefrost.dk/

line up

Bjorn Jeppesen (synthétiseurs Novation K-Station, Korg R3 et Novation Remote SL-37 et vocodeur)

Musiciens additionnels : Phil Molto (Robert Schroeder) (Guitares sur Kopenhaachen et Perfectly Connected)

chronique

Tranquillement Björn Jeppesen récolte les fruits de son talent. Depuis Absorbed In Dreams And Yearning le synthésiste Danois voit son étoile constamment briller dans le petit univers croissant de la MÉ. Avec son style unique où séquences nerveuses, permutations des rythmes et passages ambiants à la Berlin School croisent ses mélodies à saveur Scandinaves, Nattefrost a conquis un public de plus en plus nombreux et présente des concerts à un rythme plus soutenu. Juste avant la parution de son prochain album chez Groove, Dying Sun / Scarlet Moon, Björn Jeppesen exhibe son premier album en concert. Un concert, en fait deux, qui couvrent une bonne partie les 3 albums parus chez Groove.
La 1ère partie de Live in Germany propose une portion d’un concert donné à Wuppertal dans le cadre de l’Ambient Experience II, le 3 mai 2008. Pour cet évènement Nattefrost était accompagné de Robert Schroeder aux guitares. Une version écourtée de Valhal ouvre ce concert. Suave et doucement ambiante, l’intro fait place à ses séquences qui ouvrent la très harmonieuse section de ce synthé si onirique qui pousse de belles odes synthétisées sous de bonnes percussions. Un très beau titre que l’on retrouve sur Absorbed In Dreams And Yearning. Malheureusement, et comme dans Tracks from the Archives, la qualité sonore de ce concert est très limitée. Un son assez froid, un peu comme les enregistrements captés de l’audience. Donc c’est avec un son amoindri que nous suivons l’évolution de Searching for a Distant Planet, que nous retrouvons également sur Tracks from the Archives, avec des séquences qui percutent sur un voile ambiant. Un beau titre qui sonne définitivement mieux sur Underneath the Nightsky. Kopenhaachen et Perfectly Connected, de Transformation, souffre aussi de cette faiblesse sonore. Nous avons de la difficulté à saisir convenablement toutes les nuances et modulations des rythmes de Kopenhaachen, que l’on retrouvera par contre (Schroeder en moins) sur le concert de Bielefeld, alors que la qualité sonore de Perfectly Connected est mieux définie, permettant ainsi de suivre ses séquences frénétiques qui alimentent une rythmique nerveuse dont les solos de guitare de Robert Schroeder sont toutefois difficiles à saisir convenablement.
La qualité sonore du concert de Bielefeld est nettement supérieure. Decadence ouvre le bal avec des séquences nerveuses qui sautillent furieusement sur une structure légèrement syncopée et une belle ligne de basse qui ourle une cadence incisive. Le synthé libère de belles nappes sombres et de beaux solos dans un contexte sonore cosmique, bordant le côté de Jarre. Un titre lourd que l’on retrouve sur Transformation. The Swan, qui paraîtra sur l’opus Dying Sun / Scarlet Moon, est une étrange adaptation de la pièce de Camille Saint-Saëns sur Le Carnaval Des Animaux. Nous sommes loin d’une interprétation aussi tranquille que l’originale avec ses séquences qui s’entrechoquent violement. Hybride, le synthé façonne la splendide mélodie dans une ambiance de carnaval cosmique. J’aime bien cette audace de Björn Jeppesen qui s’attaque à un beau monument tout en y laissant la très belle mélodie coulée sous les ponts d’un jeu de séquences déchaîné, la marque de commerce de Nattefrost. Autre titre de Dying Sun / Scarlet Moon, Draconian présente des séquences toujours aussi lourdes et résonnantes qui tracent un schéma rythmique aléatoire avant d’embrasser une phase technoïde. Hybride, le tempo hésite entre sa lourdeur et sa mesure sous les nappes d’un synthé dont les boucles roucoulent parmi des nappes sombres et brumeuses.
Très belle ballade cosmique d’Underneath the Nightsky, The Pleasure of Tranquillity est rendue avec plus de punch séquentiel, mais conserve tout son sens mélodieux sous de belles stries cosmiques d’un synthé très charmeur. Caressant les effluves de Jarre avec un synthé aux nappes symphoniques sur un tempo groovy, Descending from the Stars se refait toute une beauté. Winterland affiche autant d’intensité avec ses séquences houleuses qui tracent un débit frénétique. Le synthé y est fluide et libère des strates qui s’entremêlent à de beaux solos qui remplacent la guitare de Schroeder sur l’album Underneath the Nightsky. Présenté la toute première fois sur Tracks from the Archives, Nightfall est interprété avec plus de mordant, notamment à cause du bon jeu de percussions qui martèlent ce rythme lourd qui ondule sous une étrange aura de fond des mers. Le concert de Bielefeld se termine avec 2 superbes interprétations des titres du dernier album studio de Nattefrost, Transformation. Même avec l’absence de Schroeder à la guitare Kopenhaachen est bouillant d’énergie avec son rythme basé sur des séquences entrecroisées et son synthé aux sonorités de trompettes festives. Une solide interprétation d’un superbe titre. A New Direction conclut avec ce rythme qui sautille légèrement sur des séquences emplies d’un fixité électrique. Les sonorités électroniques qui y pullulent forment un nuage électronique et cosmique dense, duquel s’échappe une mélodie aussi imprécise et nuancée que le rythme concassé d’A New Direction.
Live in Germany nous présente un Nattefrost qui communique constamment avec son public. Entre chaque titre du concert de l’Electronic Circus de Bielefeld, Björn Jeppesen informe et s’entretient avec son public, démystifiant la thèse à l’effet que le mutisme d’un artiste en concert est synonyme du respect de son icône de créativité. Si ça agace certains, moi ça me fait écrire que Nattefrost est un artiste soucieux de son public, et bien au-delà des mots. Même si le concert de Wuppertal est pauvre en sonorité, le spectacle de Bielefeld est tout simplement génial. Le matériel présenté est interprété avec la noblesse de son évolution et la rectitude de ses grandes lignes. Un concert où Björn Jeppesen démontre qu’un spectacle de MÉ n’est pas nécessairement pré-enregistré et qu’il y a de la place pour quelques modifications aux titres présentés.

note       Publiée le lundi 1 novembre 2010

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