mardi 20 avril 2021 | 191 visiteurs (dont 2 membres) connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › P › Painkiller › Execution ground
Greenpoint studio, Brooklin, New York, juin 1994
Mick Harris (batterie), Bill Laswell (basse, samples), John Zorn (saxophone alto, voix)
L'édition Toy's factory records contient en plus l'album "Live in Osaka".
L'édition Tzadik de 1998 est parue sous le titre "Collected works" et contient en plus les albums "Live in Osaka", "Guts of a virgin" et "Buried secrets", et le titre "Marianne".
Troisième et dernier album studio de Painkiller, "Execution ground" se présente en deux parties bien distinctes. La première est typique du Painkiller que l'on connaissait sur les disques précédents avec le saxophone hurleur de John Zorn en avant. La différence que l'on peut néanmoins noter par rapport à "Guts of virgin" et "Buried secrets" est la longueur des morceaux qui font ici une quinzaine de minutes en moyenne, permettant ainsi au groupe de vraiment prendre le temps de poser sa musique. La seconde partie intitulée "Execution ground ambiant" est beaucoup plus calme et propose des ambiances feutrées très sombres et malsaines du meilleur effet avec une utilisation massive d'effets tels que l'écho et la réverbération. Sur les deux morceaux de cette partie, les instruments (notamment le saxophone) semblent venir de très loin, comme s'ils étaient étouffés par une sorte de rideau ambiant créé autour d'eux, accentuant ainsi la sensation de malaise qui se dégage de ces compositions. Le projet de cet album de plus 80 minutes au total était fort ambitieux, et je dois dire que le résultat est franchement excellent et impressionnant de maîtrise. C'est sans aucun doute le meilleur album de Painkiller qui cessera ensuite ses activités à notre plus grand désarroi.
note Publiée le mercredi 2 août 2000
Vous devez être connecté pour ajouter un tag sur "Execution ground".
Note moyenne 30 votes
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "Execution ground".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "Execution ground".
ça tabasse...