Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSwans › My father will guide me up a rope to the sky

Swans › My father will guide me up a rope to the sky

cd • 8 titres • 44:19 min

  • 1No Words / No Thoughts
  • 2Reeling The Liars In
  • 3Jim
  • 4My Birth
  • 5You Fucking People Make Me Sick
  • 6Inside Madeline
  • 7Eden Prison
  • 8Little Mouth

extraits audio

informations

Produit par Michael Gira - Enregistré par Jason La Farge et Kenny Siegal à Seizure's Palace, Brooklyn, et Old Soul, Catskills, NY et mixé par Adam Sachs , Bryce Goggin et Kevin McMahon à Trout, Brooklyn et Marcata Recordings, Gardiner, NY. - Masterisé par Jamal Ruhe

Artwork par Beatrice Pediconi

line up

Michael Gira (guitare, chant, "mendicant friar act"), Christoph Hahn (guitare électrique, steel guitar, chant, présence germanique), Thor Harris (batterie, percussions, dulcimer, vibraphone, claviers, chant), Chris Pravdica (basse, guimbarde, chant, gadgets [flux information sciences / services / gunga din), Phil Puleo (batterie, percussions, dulcimer, chant), Norman Westberg (guitare electrique, e-bow, chant), Kenny Siegal (fender rhodes, chant, guitare électrique)

Musiciens additionnels : Grasshopper (mandoline sur la 2), Bill Rieflin (basse, guitare electrique, piano, batterie, percussions, synthétiseurs, guitare acoustique, chant), Steve Moses (trombone), Brian Carpenter (Trompette slide), Jason La Farge (violon), Siobhan Duffy Gira (chant sur la 5), Devendra Banhart (chant sur la 5)

chronique

  • recyclage tiède

“THIS IS NOT A REUNION”, ceci n’est pas une reformation, Michael Gira vous a bien prévenus, attention à ce que vous écrivez, chers scribouillards honnis de tous poils. Un genre de version agressive et mal embouchée du « ceci n’est pas une pipe » de Magritte. Hem, certes, Monsieur Gira, le line-up est différent (encore que 4 membres ont déjà fait partie des Swans dans le passé), mais n’est-ce pas le nom de Swans qui est bel et bien mis en avant pour faire un peu parler d’un disque que tout le monde – et c’est un tort indéniable – aurait royalement ignoré s’il était sorti sous le nom des Angels of Light ? D’ailleurs, vous remarquez que ça marche, je suis en train de vous en parler, alors qu’aucun disque des Angels of Light n’est sur ce site ! Une injustice qu’il serait bon de réparer, tout comme celle concernant les anciens Swans non présents ici (certains étant fameux pour leur rareté). Alors que vaut-il, cet album de reformation (appelons un chat un chat) ? Tout d’abord, il va de soi que le Swans industriel, lourd et électrique des débuts appartient bel et bien au passé. Vu les attentes assez surprenantes d’une partie du public, ce genre de portes ouvertes est toujours bon à enfoncer. Là où ça cloche par contre, c’est que Swans ou pas, cet album est la définition du mot poussif. La démo I Am Not Insane publiée il y a quelques mois par Gira pour financer l’enregistrement de « My Father… » (ce qui se comprend, vu la son assez imposant) avait annoncé la couleur : les compos ont une base folk, à la quelle Gira a, de manière un peu trop prévisible à mon goût, choisi d’ajouter des orchestrations martiales, aux rythmes indus mais à la texture plutôt rock, sans électronique. Ainsi My Birth et No Words/No Thoughts sonnent comme de lourdes charges légèrement incantatoires, mais surtout comme une corvée pour leur créateur, visiblement passé à autre chose. Le reste du disque est à dominante acoustique, excepté quelques autres passages martiaux totalement inutiles. Comme pour provoquer les nostalgiques de la période extrême, Gira invite son ami Devendra Banhart (qu’il a découvert, rappelons-le) à donner la réplique à sa fille de 3 ans sur You fucking people make me sick (haha, ce titre)… Et c’est le meilleur titre de l’album, de loin, hypnotique et receuilli. Mentionnons aussi la discrète mandoline de Grasshopper (Mercury Rev) sur Reeling the Liars In, et les sifflements lugubres, dignes d’une marche funêbre dans une ville fantôme, sur Little Mouth. Le reste manque cruellement de saveur et de contenance. Gira chante des choses comme « The angel divine is inside Madeline » avec une voix qui avec le temps a atteint un point de ressemblance avec Lou Reed effrayant. C’est encore plus parlant sur Jim, qui renvoie immédiatement à « Oh Jim », complainte du junkie violent de Berlin, et « My Father… » ne sort vraiment pas grandi de la comparaison, loin de là…

note       Publiée le jeudi 14 octobre 2010

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Lou Reed - Berlin

Lou Reed
Berlin

My Sister (Ray) Will Guide Me Up A Dope To The Sky. And by the way, pass the spoon... ("THIS IS NOT A CALEMBOUR DE MERDE")

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "My father will guide me up a rope to the sky" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "My father will guide me up a rope to the sky".

notes

Note moyenne        27 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "My father will guide me up a rope to the sky".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "My father will guide me up a rope to the sky".

Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
avatar

55555

Note donnée au disque :       
Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Cet album est une excellente sortie des Angel of Light. Pour les Swans il faudra attendre un peu. On est dans la continuité de We Are Him (déjà très bon), en plus lourd, vaguement indus ici et là. De très bonnes choses, et un peu de moins bien aussi.

Note donnée au disque :       
saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
avatar

Avec l'arrivée du Rocky Turquoise is Love c'est parfait

Note donnée au disque :       
Rocky Turquoise Envoyez un message privé àRocky Turquoise

Je sais pas, je chie dans mon froc en écoutant The Seer, alors que celui là me donne plutôt envie de me mettre des fleurs dans les cheveux. Et comme pour le mix des deux ça devrait le faire avec le dernier Cathedral on va dire que y'a peu de chances que je le ressorte de sitôt.

Note donnée au disque :       
saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
avatar

Je crois que ceux qui n'ont pas aimé celui là n'ont pas aimé le suivant non plus (comme le chroniqueur) ; pour ma part je l'avais trouvé super cool, même si je l'ai pas réécouté depuis un bail

Note donnée au disque :