jeudi 22 avril 2021 | 220 visiteurs (dont 2 membres) connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › P › Pantera › The great southern trendkill
Enregisté à DWG, Texas, au Chasin Jason Studios, 1996
Phil Anselmo (chant), Rex Brown (basse), Dimebag Darrell (Guitares), Vinnie Paul (Batterie)
Musiciens additionnels : Seth Putnam (Chant)
Vous placez le disque dans votre lecteur et avant que "The Great Southern Trendkill" vienne vous arracher la gueule par son assaut brutal et sans concession, on peut entendre Anselmo prendre son souffle. On aurait dû en faire de même, mais voilà, le nôtre est coupé. Les jambes aussi du coup. Difficile pour moi, qui ne suis pas un habitué, de dire si cet album de Pantera est leur plus extrême. Je peux comprendre la déception en demi-teinte des fanatiques de la première heure qui trouvent peut-être que cet essai se disperse trop et ne va pas, pour eux, à l'essentiel. Pour des néophytes comme moi, cela présente l'avantage de ne pas rebuter l'auditeur en évitant de lui proposer une approche identique de la première à la dernière plage. Ce nouvel album de Pantera brille par sa diversité et son impact est d'autant plus grand qu'il manie les contrastes avec grand savoir-faire. Il ne faudrait pas oublier ici le boulot de Dimebag Darrell, proprement hallucinant, ni le gros son de Terry Date et Vinnie Paul qui vient parachever l'œuvre en mettant sur pied une production aussi implacable que son contenu ; ils sont tous responsables de cette grande réussite.
note Publiée le vendredi 3 mai 2002
Si il est bien un album qui s’ouvre de manière brutale, c’est bien celui-ci avec les 10 premières secondes partant sur les chapeaux de roues, où batterie et guitare sont au maximum de leur puissance et la voix d’Anselmo complètement arrachée vive. À la première écoute on se dit alors que Pantera a décidé de faire encore plus fort que sur « Far beyond driven » et d’aller vers une violence instrumentale encore plus poussée. En fait, en dehors des titres « The great southern trendkill » et « Suicide note pt. II », ce dernier étant certainement l’un des plus agressif que le groupe ait pu écrire jusque là, ce nouvel opus des Américains est le plus sombre et malsain de leur discographie. En effet, les titres sont plus lents et misent donc un peu plus sur l’ambiance que par le passé, mais sombrent parfois dans la lassitude. Autant des titres comme « 10’s » déprimant au possible, avec des guitares distordues et un chant plaintif, ou un « Drag the waters » au refrain très accrocheur représentent des titres impeccables, autant « 13 steps to nowhere » me semble largement plus dispensable, car les riffs sont moins puissants ou tourmentés, et l’effet placé sur la voix lui fait perdre de sa force. Pour le reste des titres, on a affaire à du bon Pantera, voire même très bon avec l’enchaînement entre le très calme « Suicide note pt. I » sur lequel seuls la voix, une guitare sèche et des claviers sont apposés et l’ultra violent et excellent « Suicide note pt. II », qui reste un grand moment de bonheur et de metal. Dommage que l’ensemble manque de tenue et perde de son intérêt au fil des écoutes car « The great southern trendkill » avait le potentiel pour faire partie des plus grands.
note Publiée le jeudi 2 mai 2002
Vous devez être connecté pour ajouter un tag sur "The great southern trendkill".
Note moyenne 69 votes
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "The great southern trendkill".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "The great southern trendkill".
Jamais pris la peine de me pencher sur ce groupe. C'est con, parce que y'a matière à. Le groove écorché de cet album, à deux doigts du hard core rollinsien, déjà.
Virulence inouïe. Pas là pour rire.
Je trouve au contraire que c'est le plus abouti. Plus tortueux et plus travaillé aussi, moins frontal et du coup, la violence ressort bien mieux.
Rolololo, "Suicide Note", "Flood", "13 Steps to Nowhere"... Il est grandiose celui là aussi. Ce n'est pas l'album le plus abouti de Pantera, mais néanmoins le plus fascinant. Leur plus violent et leur plus sombre.
Celui-là, il te cueille à froid et te met une claque de bon matin, malgré la caresse du très DOWNien "Suicide note pt. 1" (le style crooner est peut-être ce qui lui va le mieux à ANSELMO). Dommage qu'il s'essouffle un peu sur la 2nd partie... 3,5/6