Nightmares In Wax › Nightmares In Wax

J'espérais vous surprendre en vous parlant des débuts tout ce qu'il y a de plus gothiques de Dead or Alive, ceux dont la plupart des gens n'ont jamais entendu parler tant ils sont éloignés de la direction prise par le groupe dès 1983. Pourquoi ne pas aller plus loin encore dans la surprise en vous révélant qu'il faut encore compter sur un 'avant Dead or Alive' ? Le combo en question (dont la carrière sera plutôt éphémère )s'appelle Nightmares in Wax et compte déjà en son sein Pete Burns au chant et Martin Healy au clavier qui, à peine leur premier single produit, s'empresseront de changer de nom pour devenir Dead or Alive. Auparavant les jeunes gens avaient déjà tenté The Mysterious Girls au sein duquel on trouvait également, outre leur batteur Phil Hurst, un certain Julian Cope mais l'expérience s'arrêtera après un unique concert en ouverture de Sham 69. Revenons à nos cauchemars; ils enregistrent donc trois morceaux sous le titre de 'Birth of a nation', lequel maxi sera réédité en 1985 agrémenté de diverses bribes de films et programmes TV absent de la première version. Inutile de préciser que ce détail ajoute encore au délire de compositions encore marquées d'une folie toute punk, notamment 'Black leather' qui se mue par instant en 'That's the way I like it' de K.C.
and the Sunshine Band (cette chansons semble définitivement coller à Pete Burns). C'est l'esprit du 'Lord's prayer' de Siouxsie and the Banshees ou de certains passages des débuts de Public Image Limited que l'on retrouve ici: rythmique épileptique, parfois inspirée d'une version sèche et déformée du funk, orgue dément glissant par instant aux frontières de la dissonance et un Pete Burns à l'aise derrière son micro même s'il n'a pas encore développé la sensualité particulière de son timbre. Trois compositions typiques du combo qui débute mais qui déborde déjà d'idées...A découvrir sans tarder !