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Tangerine Dream › Booster III

  • 2009 • Eastgate Eastgate 033 • 2 CD

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Traummadawn      mercredi 8 septembre 2010 - 13:51
snooky      samedi 13 novembre 2010 - 19:44
oeil de fée      jeudi 2 septembre 2010 - 09:49

cd • 24 titres • 138:45 min

  • 1CDI (70:12)
  • 21 Mombasa 9:37
  • 32 Morning Star 5:04
  • 43 The Dance Without Dancers 5:39
  • 54 Sunshift (Moonmother's Mix) 2009 remix 7:15
  • 65 The Unknown Is The Truth 7:30
  • 76 Nexuses [Excerpt] 5:57
  • 87 Astrophel And Stella (String Version) 2009 remix 4:52
  • 98 Sound Of A Shell 6:42
  • 109 The Moondog Connection 3:58
  • 1110 Lord Nelson 5:08
  • 1211 Remote Viewing 2009 8:15
  • 13CD II 75:11
  • 141 The Halloween Cast (Rolling Out The World's Pumpkin Part 1) 8:45
  • 152 Kiev Mission (Remake 2009) 7:58
  • 163 Synth Affection 4:26
  • 174 Transition 7:39
  • 185 Kilimandscharo 9:40 N
  • 196 Two Drunken Angels At Trafalgar Square 6.17
  • 207 Key Moment 5:04
  • 218 The Angel Of The West Window 7:00 N
  • 229 Romantic Vision (Part 2 Of Das Romantische Opfer) 7:07
  • 2310 Romantic Power (Part 1 Of Das Romantische Opfer) 7:25
  • 2411 Ayumi's Loom 3:44

informations

line up

Edgar Froese (synthés, claviers, guitares, percussions et FX)

chronique

Mouais…! Je me suis assis à la droite du Dieu le Père et je lui ai demandé : ‘’Papa, pourquoi mes chroniques sur GOD à propos de Tangerine Dream suscitent-elles autant de discorde?’’ ‘’Mon fils’’ a-t’il soupiré’’ Toi et ton foutu Tangerine Dream seront toujours sujets à de discussions animées, car il y a autant de fidèles que d’infidèles qui ne comprendront jamais le sens de tes propos. Va et continue d’explorer le monde de TD, ceci est ta croix et ceux qui veulent en savoir plus méritent que tu leurs en parle!’’ Et c’est sur ces sages paroles que j’ai entrepris une autre périlleuse chronique d’un album de Tangerine Dream; Booster III. Évidemment, j’ai regardé ailleurs sur le net pour voir ce que les amateurs et les inconditionnels du Dream en pensaient; premier coup de clou! Une forte majorité prétende qu’il s’agit du meilleur de cette série. Deuxième coup de clou; certains affirment même que Mombasa est un excellent, voire superbe titre! Ouch…Que c’est difficile et souffrant d’écrire avec les pieds. Les mains tirent et la chair se déchire avec la gravité. M’enfin, je vais tenter d’être aussi bref que moins con. Car, moi, je n’ai pas été à ce point entiché par ce Booster III, et ça s’explique.
Compilation tirée des albums Views from a Red Train 2008 (Sound Of A Shell), Winter In Hiroshima 2009 (Nexuses, Transition, Key Moment et un extrait de Ayumi's Loom) et Chandra 2009 (The Dance Without Dancers, The Unknown Is The Truth et The Moondog Connection), des Mini Cupdiscs Fallen Angels 2008 (Two Drunken Angels At Trafalgar Square), Flame 2009 (Morning Star, Lord Nelson et Synth Affection) et Birds In Search Of A Cage 2009 (Kiew Mission) ainsi que du single Das Romantische Opfer (2008) dont les 2 parties sont interprétées en ordre inverse, Booster III offre également 5 nouveautés avec Mombasa, Sunshift (Moonmother's Mix), Astrophel And Stella (String Version), Remote Viewing, The Halloween Cast et Kilimandscharo. Je vois déjà les connaisseurs froncés les sourcils et dirent; Mais il y a des titres qui ne sont pas des nouveautés!’’ Exact, car seuls Mombasa et Kilimandscharo sont des nouveautés, les autres n’étant que des remixes. Ceux qui lisent mes chroniques sur TD savent tout le bien et le mal que je pense des albums et Mini Cupdiscs listés plus haut, donc on repassera. Mais un bref rappel vous signalera que j’ai détesté Winter in Hiroshima, Chandra et Birds, quand à Das Romantische Opfer; j’avais assez bien aimé et Flame m’avait agréablement surpris. Donc vous voyez le topo?
Et si je me consacrais aux nouveautés? Allons-y avec Mombasa. Un titre sombre qui puise ses origines sur de nasillardes lignes de synthé et de fines percussions aux saveurs Africaines. L’intro est particulièrement réussi, sauf en ce qui a trait aux chœurs qui restent aussi platoniques qu’une froide machine distributrice. Par contre, le père Froese exerce un beau contrôle de ses nappes de synthé, qui sont tout de même assez sobres, dont il fait un habile mélange avec ses strates de guitares. Le morceau est dramatique et augmente son niveau d’intensité graduellement sans vraiment exploser. Un peu comme sur les albums de la série Nagasaki où Edgar semble vouloir garder toutes formes de rythmes explosifs dans des abris souterrains. Bref, un long titre dont l’intérêt diminue avec les minutes qui peinent à égrainer. Sunshift (Moonmother's Mix) était à l’origine sur Booster II. Un titre que je n’avais même pas remarqué et qui s’écoule sur des séquenceurs nerveux, embrassant les mêmes structures interminables qu’Edgar favorise depuis quelques 3 ans où rien ne se passe et rien n’est vraiment original et où tout semble s’appuyer sur ces foutus vocalises mécanisées qui enlèvent toutes émotions à de beaux mellotrons qui font un beau paradoxe cadencé à un titre dont la longueur n’a aucune justification. Troisième nouveauté; Astrophel And Stella (String Version), et là je dois admettre que c’est très bon. Un beau remixe qui fait oublier un original insipide qui niche sur un album à oublier et qui prend une toute nouvelle tournure avec ses violons synthétisés. Autre paradoxe Tangerine Dreamien; Astrophel And Stella (String Version) est trop court! C’est le monde à l’envers. Par moments je me dis qu’Edgar m’a vraiment pris en grippe (Évidement, cette citation est satirique). J’aime bien le remixe de Remote Viewing. En fait, j’aime assez les retouches qu’Edgar fait à ses œuvres originales. Ça ne fait pas de tort, même que parfois ça sonne mieux que l’original comme c’est le cas ici avec un bel ajout des percussions qui cadrent assez bien avec les séquences originales. Un beau remixe que me comble bien. Un autre remixe qui me fait un énorme plaisir est celui de Kiew Mission (je sais, ce n’est pas une nouveauté, mais je veux en parler) où enfin je peux apprécier le remodelage et le dépoussiérage sans me farcir cette foutue voix mécanique qui tourne en boucle sur le très ‘’ pas nécessaire’’ Birds In Search Of A Cage. Ces 2 reprises d’Exit sont parfaitement réussies. Sur les nombreux sites de TD, plusieurs fans décrivent The Halloween Cast comme étant la dernière merveille d’Edgar. Je veux bien les ‘’fefans’’. Je veux bien être gentil et aimable pour m’attirer votre sympathie mais expliquez-moi qu’est-ce qu’il y a de si spéciale avec ce titre? Après la goutte d’eau à la Meddle de Pink Floyd, des chœurs et un synthé siffloteur errent dans une brumeuse avant que le rythme ne morde cette funèbre oraison. Un tempo enjoué où les riffs d’une guitare acoustique se moulent à d’automates accords de clavier qui glanent dans un monde sonore truffé de percussions. Il y a des permutations dans le rythme qui dévie vers une approche un peu Far West avec de beaux accords de guitares et un synthé qui siffle sur la plaine sur des percussions et des séquences qui déboulent et déboulent. Bref, si l’on veut être honnête, ça traîne en longueur et Edgar a l’air d’un homme orchestre avec toutes ses percussions (solides tout de même) qui martèlent une structure fortement orchestrée. Mais de là à crier au génie! Il y a une marge que je ne franchirai pas (et voilà le 3ième clou). Avec ses percussions qui claquent dans un univers de brume, Kilimandscharo est d’une belle mélancolie. Edgar y va de beaux solos de guitare à faire rêver sur une structure ô combien de fois utilisé par ce même homme. Comme si l’originalité et les permutations dans les TONALITÉS étaient une chose qu’Edgar avait laissé à ses confrères. Comme cette nouvelle version de Ayumi's Loom. Très bon et très diversifié autant dans les rythmes que les orchestrations. Quand Edgar veut, il peut!
Bref, Booster III…Mais…’’ Mon Père. Je cherche mes mots. Comment décrire quelque chose qui n’est pas nécessairement bon, ni nécessairement mauvais?’’ Et Dieu de me soupirer; ‘’Fils, on dit que c’est moyen!’’ Merci p’pa! C’est cela, ce Booster III est moyen. Comment pourrait-il être supérieur au II alors que Thorsten Quaeschning (la nouvelle âme de TD, trop souvent peu utilisée!) n’y est même pas?

note       Publiée le dimanche 29 août 2010

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    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Bon alors ouais ! Booster III est inférieur à Booster II qui lui même était supérieur à Booster I qui lui même...Plus sérieusement, ce volume III ne vaut pas le II et ce, malgré ce que j'ai pu entendre de ci de là.Et je me dis, finalement, au bout du compte , que cette série est bien loin d'être inutile.Parce qu'elle permet, à moindre frais, d'écouter le meilleur du pire, et ce, sans être obliger d"acheter tous les albums,navets et turpitudes auxquelles sont associées ces morceaux.Alors voilà une façon originale de pas gaspiller son pognon.Parce qu'il faut être sérieux quelque fois, si ca c'est le meilleur, on peut imaginer ce qu'est le reste.Dur? Non ! Réaliste.Quant à Halloween Cast,je préfère me taire à ce sujet.Et si j'ai mis trois boules c'est vraiment parce que je suis gentil...

    Note donnée au disque :       
    Traummadawn Envoyez un message privé àTraummadawn

    Moi aussi j'aime The Halloween Cast. Au départ on se dit : "Oh non, un rescapé des Ambient Highway !", mais aux écoutes successives, ce titre réussit à retenir l'intérêt au travers de tous ses rebondissements plutôt inspirés. J'aime bien tous les morceaux de Chandra et Flame que l'on retrouve, puis Nexuses et les deux "Romantic". Mais comme Phaedream, Mombasa ne m'as pas séduit. En gros, je donne quatre boules et demie à ce Booster III, "assez bon", et je le situe derrière Booster II mais considérablement au dessus du premier volet de la série...

    Note donnée au disque :       
    Rudi Envoyez un message privé àRudi

    .

    Rudi Envoyez un message privé àRudi

    Ca ne doit pas être aisé effectivement de chroniquer une compilation. Sinon, n'empêche, je trouve The halloween Cast vraiment très inspiré. Très soigné et très progressif... ha si Edgar pouvait toujours autant s'appliquer...

    etiennefroes Envoyez un message privé àetiennefroes

    Toute compilation à ses limites tout à fait indentifiables puisque le but d’un tel cd n’est que regrouper des morceaux épars avec une intention précise.

    Toute critique n’est pas chose aisée et peut être mal-interprétée. Il est plus facile de descendre une chronique que d’en faire une. Tout commentaire d’une chronique peut aussi être mal-interprétée.

    Lorsque j’entends parler de fidèles et d’infidèles dans tout contexte, je préfère opposer la raison : la liberté d’un électron libre.