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King Diamond › The eye
- 1990 • Roadrunner records 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Dead26 | mardi 24 janvier 2012 - 20:02 | |
BIBOUN | jeudi 31 mars 2011 - 10:18 | |
stickgrozeil | vendredi 27 août 2010 - 15:11 | |
Nicko | lundi 31 janvier 2022 - 20:52 | |
The Gloth | jeudi 26 juillet 2012 - 10:23 | |
torquemada | vendredi 27 août 2010 - 11:06 | |
Møjo | vendredi 27 août 2010 - 01:07 |
cd • 11 titres • 45:27 min
- 1Eye Of The Witch4:22
- 2The Trial (Chambre Ardente)5:13
- 3Burn4:36
- 4Two Little Girls2:41
- 5Into the Convent4:47
- 6Father Picard3:19
- 7Behind These Walls3:45
- 8The Meetings4:31
- 9Insanity3:00
- 101642 Imprisonment3:31
- 11The Curse5:42
extraits vidéo
informations
line up
Pete Blakk (Guitare), Roberto Falcao (claviers), King Diamond (Chants et Claviers), Andy LaRocque (Guitare), Hal Patino (Basse), Snowy Shaw (Batterie)
chronique
- metal théatral
King et ses acolytes reviennent sur le devant de la scène avec la même recette que sur "Them" et "Conspiracy". Pourtant il leur faut trouver une idée originale, faute d’être accusé d’user un fond de commerce jusqu’à la lie. Avec "The eye", ils s’en sortent plutôt pas mal. La trame de "Them" et "Conspiracy" est là : un concept album dans lequel King raconte une histoire, souvent en se répondant à lui même, interprétant ainsi tous les rôles dans un morceau. Mais dans "The eyes", c’est une histoire vraie (du moins à la base) qui est comptée. Celle de la chambre ardente, un tribunal d’exception qui prononçait des peines très sévères, habituellement la mort par le feu. Cette commission a été appelée chambre ardente car les procès se tenaient dans une pièce tendue de noir et éclairée par des torches ou des bougies. La Chambre ardente fut instituée en 1535 comme tribunal inquisitorial extraordinaire chargé de poursuivre les protestants français et était considérée comme une seconde instance des tribunaux de l'Inquisition. Ces chambres furent supprimées en mai 1560 mais, en 1677, Louis XIV, dans ce qu'on a appelé l'affaire des poisons, créa une nouvelle Chambre ardente appelée "Cour des poisons". Dans cette dernière affaire, c’était bien Nicolas de La Reynie qui présidait le tribunal, un des personnages décrit dans l’album. La Reynie fut aussi juge dans d’autres affaires, et pourquoi pas l’affaire Jeanne Dibasson ici racontée. Mais revenons à la musique. King poursuit l’évolution entreprise sur "Conspiracy", les morceaux de "The eye" sont moins agressifs qu’auparavant mais plus travaillés. Pour autant il y a tout de même de quoi headbanger sur "burn" ou "behind these wall". Mais, dans le genre plus ciselé, on citera en exemple "the trial", ponctué de breaks, ou "eye of the witch", articulé autour d’un riff de clavier très simple. Il ressort de tout cela un album derrière lequel on sent un gros travail, tant de composition que documentaire, et ce travail doit être salué à sa juste valeur. Mais un album qui sonne comme une sortie de virage et qu’on sent aussi un peu hésitant. 4,5/6 tout de même
note Publiée le jeudi 26 août 2010
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- Dead26 › Envoyez un message privé àDead26
Je crois que je peux mourir tranquillement....
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- stickgrozeil › Envoyez un message privé àstickgrozeil
Encore un chef d'oeuvre pour moi, désolé.
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- The Gloth › Envoyez un message privé àThe Gloth
Pas trop fameux celui-là, un peu trop kitsch et le son n'est pas terrible. Quelques bons morceaux tout de même, comme l'excellent "Father Picard".
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- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Encore un album bien barré, notamment l'excellent "The Trial" où le King se lâche totalement.
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