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Peter Gabriel › Peter Gabriel 1 Car

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Ramon      dimanche 7 juillet 2013 - 14:38
kaplan      jeudi 3 janvier 2013 - 18:47
toliveistodie      lundi 18 juin 2007 - 15:45
Raven      samedi 30 mai 2020 - 01:59
PechMayneau      vendredi 26 juin 2015 - 22:22
stankey      lundi 9 décembre 2013 - 10:00
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 20:05
nicola      dimanche 28 septembre 2008 - 11:09
zugal21      jeudi 9 mai 2013 - 09:06
enslaver_666      lundi 15 novembre 2010 - 18:40
pyzep      lundi 25 octobre 2004 - 10:33
passage      mardi 4 février 2003 - 14:44
bubble      vendredi 24 janvier 2003 - 12:50
torquemada      samedi 18 janvier 2003 - 07:44
P@sc@l      mardi 17 septembre 2002 - 10:18
Progmonster      jeudi 16 mai 2002 - 11:07
sog      dimanche 28 juin 2015 - 22:12
AlXX      lundi 31 mars 2014 - 22:10
nicliot      dimanche 9 juin 2013 - 15:44
Eskhaton      mercredi 14 juillet 2004 - 23:39

9 titres - 41:28 min

  • 1/ Moribund the burgermeister
  • 2/ Solsbury hill
  • 3/ Modern love
  • 4/ Excuse me
  • 5/ Humdrum
  • 6/ Slowburn
  • 7/ Waiting for the big one
  • 8/ Down the dolce vita
  • 9/ Here comes the flood

informations

Enregistré et mixé aux studios Morgan, Londres, et Olympic studios, Londres. Enregistré par Brian Christian. Produit par Bob Ezrin.

Jusqu'à l'album "So", les titres des albums n'apparaissent nulle part.

line up

Jozef Chirowski (Frontal keyboard, Barbershop), Larry Fast (synthétiseurs et programmations), Robert Fripp (guitare électrique, guitare classique, banjo), Peter Gabriel (voix, claviers, flûte à bec), Steve Hunter (Full frontal guitare, guitare électrique et acoustique, guitare rythmique, pedal steel), Tony Levin (basse, tuba, leader du Barbershop quartet), Jim Maelen (percussions, synthibam, Bones et barbershop), Allan Schwartzberg (batterie, directories), Dick Wagner (chœurs, guitare solo sur the flood et fin slowburn), The London Symphony Orchestra.

chronique

Trois ans après son départ de Genesis, Peter Gabriel entame avec ce «car» sa carrière solo. Comme souvent dans ces cas-là, le premier recueil proposé est d’une variété déconcertante, et montre de fait plus un artiste qui se sent enfin libre de faire ce qu’il veut, plutôt qu’un artiste qui sait vraiment ce qu’il veut. Mais entre son talent naturel pour le bizarre et le générique fort gouleyant (Fripp, Levin, Larry Fast…) de cet album, on a là un excellent disque. Parmi les récurrences on trouve les guitares très en avant et aux lead puissants, une qualité mélodique constante, une volonté de sortir dès maintenant des arrangements pop rock classiques, notamment dans le traitement de la matière rythmique, la basse, les synthés et les guitares, qui s’associent, par exemple, dans «Moribund…», pour tisser tout au long du couplet une curieuse toile de fond à l’étrange mélodie de chant. Le refrain, explosion rock seventies, tranche dans le vif avant de disparaître à nouveau, pas une percussion n’est nécessaire. Dans cet album Peter Gabriel va donc également jouer de la structure courante du morceau rock. Couplet, refrain, pont ou solo, tout cela est assez scrupuleusement respecté dès ce premier album. Mais l’artiste y voit déjà l’occasion de surprendre. Les diverses parties qui composent les morceaux sont souvent très différentes l’une de l’autre, dans le rythme, le son, et l’impact mélodique. Mais en se servant de l’habitude de l’auditeur pour ce type de structure Peter Gabriel se permet ces juxtapositions osées et ne nous rebute pas, au contraire : il nous ballade. La grande majorité des morceaux fonctionne en progression. A l’image du tube «Solsbury Hill», folk-song au départ, puis entre la guitare rock, puis les arrangements synthés-symphoniques jusqu’au final qui se veut une envolée de pop épique comme on en trouve bien d’autre dans ce «car» (Slowburn, Here comes the flood). «Excuse me» est une étrange pièce qui après une intro de soul-gospel se transforme en chansonnette années 30. «Humdrum» commence comme du Doors (à part la voix évidemment), puis s’affirme dans le tango avant d’être saucissonné par des ponts pop acoustiques puis symphoniques. Un patchwork, c’est certain, mais tout cela se tient parfaitement, et à travers cette diversité, on ressent déjà le tempérament particulier de cet ancien chanteur de prog... De manière plus globale, l’album est le plus rock (Modern love, Down the dolce vita…) du bonhomme, (les guitares sont vraiment excellentes), le seul, aussi, qui lorgne encore vers le symphonisme. «Here comes the flood» est une perle de progression pure… douce au piano, d’abord, puis le refrain, les envolées… un morceau vraiment prenant. Souvent grandiloquent, ce disque n’en dégage pas moins un sentiment d’ironie musicale, à travers des intros, des ponts curieux. En se cherchant, en tout cas, Peter Gabriel trouve déjà pas mal de bonnes choses. Le note distante est à prendre dans le contexte d’une carrière et d’une personnalité forte à venir… mais ça vaut bien 5/6.

note       Publiée le mercredi 1 mai 2002

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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"Délicieusement vintage", comme dit plus bas Ramon Perez, et assez fabuleux, ce Peter Gabriel métamorphe qui passe les stations dans sa bagnole. "Down the Dolce Vita" est pompeuse et fiévreuse comme un bon tube de Starmania. Ce gros guindé de Bob Ezrin n'y est sûrement pas étranger. Ce premier album a ses hauts et ses bas, mais malgré le côté patchwork/bordel bien pointé par SK - ou grâce à - il passe crème anglaise. Y a plein de passages mignons, du Supertramp, du Springsteen, du Pink Floyd, un soupçon de Zappa, de la guimauve en fusion dans les rouflaquettes, des envies de coudières en cuir bordeaux sur mon blazer taupe... et puis ça me plaît bien ce côté "je sais pas quoi faire exactement, mais je vais me faire plaisir et m'étaler". Je le ressors bien plus souvent que Scratch.

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AlXX Envoyez un message privé àAlXX

Forts relents de Who sur Modern Love.

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Ramon Envoyez un message privé àRamon

Voilà un album délicieusement vintage, produit par un maestro du style et interprété par des musiciens que l'on retrouve sur quelques chefs d'oeuvre seventies. Outre les classiques (quel solo de guitare sur Humdrum !) les autres morceaux nous font découvrir un Peter Gabriel en quête de style après ses années passées comme frontman chez Genesis et comme souvent cette quête s'avère être bien plus passionnante que sa résolution.

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Comme toujours avec Gabriel : sérieux et intelligent. Novateur, aussi, dans l'ensemble ; non ?

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