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Flowers Of Romance › Brilliant mistakes
- 1996 • Hyperium records 39101802 • 1 CD
cd • 12 titres
- 1All I can remember
- 2Fetish
- 3For the wolf within
- 4Reptile dance
- 5Black snow
- 6In blood eternal
- 7Carnival of souls
- 8Love
- 9Channel Z
- 10A word from the gutter
- 11In a vacant place
- 12The crying puppet
informations
Praxis Studio. Produit par Wayne Hussey
Bien que crédité en tant que membre du groupe, Panos Economakis semble n'avoir pas participé à l'enregistrement.
line up
Mike Pougounas (chant, guitare, basse, clavier), Harry Stavrakas (basse), Dimitris Kouckas (batterie, percussions), Panos Economakis (guitare)
Musiciens additionnels : Wayne Hussey (guitare, programmation), George Bousounis (claviers), Averkios Hadjiandonniadis (guitare), George Kastanos (guitare), Evie Watson Hassipidou (choeurs), Nigel Dean (guitare)
chronique
C'est en 1995 que Mike Pougounas rencontre Wayne Hussey; de là naît une véritable amitié qui conduira le leader de The Mission à inviter Flowers of Romance à enregistrer chez lui et même plus tard à produire ce qui sera l'ultime opus du groupe, 'Brilliant mistakes'. Une fois de plus, le personnel a changé mais le style particulier, insaisissable est resté. La musique se caractérise à nouveau par une approche très rock bien éloignée du gothic rock traditionnel. Les musiciens font preuve d'un véritable savoir-faire, que ce soit en matière de rock atmosphérique ('Reptile dance', 'Love' et ses tentations orientales) ou dans les options plus directes (l'excellent 'Black snow'), 'Channel Z' préfigurant déjà l'approche plus électronique du projet Nexus, même si la ligne de guitare prédomine. Le problème de 'Brilliant mistakes', bien que ses géniteurs sachent se montrer professionnels dans tous les genres, est justement son aspect éclaté, son manque de cohérence, tiraillé qu'il est entre titres tranquilles et attaques plus électriques. Moins sombre, il n'évite pas toujours la mièvrerie ('In blood eternal') et même si Mike chante toujours aussi bien, son timbre a perdu un brin de sa gravité. On ne peut parler de ratage non plus, quelques belles chansons sauvant clairement le tout ('Black snow', 'Love', 'Carnival of souls' ou même 'Channel Z') mais que dire des horribles ligne de clavier et du phrasé parlé de 'A word from the gutter', de la tranquillité synthétique maladroite et ennuyeuse de 'The crying puppet' ou de la ballade piano creuse de 'All I can remember' ? Après quinze ans de carrière à porter seul à bout de bras son groupe, il devenait urgent pour Mike Pougounas de passer à autre chose, ce qui se fera sans heurt, avec un nouveau projet, Nexus.
note Publiée le jeudi 15 juillet 2010
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