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Frank Zappa › Läther

30 titres - 172:56 min

  • 1/ Regyptian Strut (4:36) - 2/ Naval Aviation in Art? (1:32) - 3/ A Little Green Rosetta (2:48) - 4/ Duck Duck Goose (3:01) - 5/ Down in de Dew (2:57) - 6/ For the Young Sophisticate (3:14) - 7/ Tryin' to Grow a Chin (3:26) - 8/ Broken Hearts Are for Assholes (4:40) - 9/ The Illinois Enema Bandit (12:41) - 10/ Lemme Take You to the Beach (2:46) - 11/ Revised Music for Guitar and Low-Budget Orchestra (7:36) - 12/ RDNZL (8:14) - 13/ Honey, Don't You Want a Man Like Me? (4:56) - 14/ The Black Page #1 (1:57) - 15/ Big Leg Emma (2:11) - 16/ Punky's Whips (11:06) - 17/ Flambay (2:05) - 18/ The Purple Lagoon (16:20) - 19/ Pedro's Dowry (7:45) - 20/ Läther (3:50) - 21/ Spider of Destiny (2:40) - 22/ Duke of Orchestral Prunes (4:21) - 23/ Filthy Habits (7:12) - 24/ Titties & Beer (5:23) - 25/ The Ocean Is the Ultimate Solution (8:31) - 26/ The Adventures of Greggery Peccary (20:56) - 27/ Regyptian Strut (4:42) - 28/ Leather Goods (6:01) - 29/ Revenge of the Knick Knack People (2:25) - 30/ Time Is Money (3:04)

informations

Enregistrements en studio non spécifiés, 1974-1976. Royce Hall, Los Angeles, septembre 1975. Palladium, New York, USA, 26-29 décembre 1976.

line up

Max Bennett (basse), John Bergamo (percussions), Terry Bozzio (batterie, chant), Michael Brecker (flûte, trompette, saxophone ténor), Randy Brecker (trompette), Don Brewer (bongas), Ronnie Cuber (clarinette, saxophone baryton), Thana Harris (chant), Paul Humphrey (batterie), Eddie Jobson (violon, synthétiseur), Tom "Bones" Malone (trombone, trompette, piccolo, cor anglais), Ed Mann (percussions), Lou marini (flûte, saxophone alto), Davey Moire (chant), Lou Anne Neill (harpe), Patrick O'Hearn (basse, voix), Don Pardo (narration), Dave Parlato (basse), Dave Samuels (percussions), The UCLA Symphonic Orchestra (The Royal UCLA Symphony Orchestra), Ruth Underwood (percussions, marimba, vibraphone), Ray White (guitare, chant), James "Bird Legs" Youman (basse), Frank Zappa (guitare, claviers, voix), Michael Zearott (chef d'orchestre)

chronique

  • satirique > fusion > contemporain

Depuis que Zappa était redevenu maître de sa destinée, gérant son label, Barking Pumpkin, et à la tête d'un catalogue étendu, les hordes de fans de la première heure n'ont eu de cesse de demander à corps et à cris la publication du projet "Läther" tel que Zappa le voyait (voir "In New York"). À l'époque, pour contrer les plans machiavéliques concoctés par sa firme de disque, Zappa diffusa l'intégralité du coffret (près de trois heures quand même) sur les ondes libres d'une radio indépendante, encourageant les auditeurs à enregistrer le programme pour faire la nique aux barons de l'industrie du disque ! Dépecé, ce coffret vit le jour sous le scalpel de Warner qui en fit quatre disques aux atmosphères bien distinctes. "Läther", sous sa forme réédité en 1996 par les soins de Rykodisc, est strictement conforme aux vœux de Zappa et présente le coffret dans l'ordre voulu. Plus intéressant, il réintègre les mixages d'origine (on se souvient que dans le cadre des rééditions cd, Zappa s'était permis d'apporter de drastiques modifications à certains de ces disques) ; c'est "Sleep Dirt" qui en bénéficie le plus puisque les parties de batterie de Chester Thompson sont réintégrées et la voix de Thana Harris gommée. Ainsi, les titres roublards issus du concert de "In New York" côtoient les pièces montées contemporaines de l'expérimental "Orchestral Favorites", elles-mêmes juxtaposées aux essais jazzy de "Sleep Dirt" et au cartoonesque "Adventures of Greggery Peccary" de "Studio Tan". Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est bel et bien aussi hétéroclite et éclectique que l'avait souhaité son auteur. Peut-être trop. On serait même tenté de donner raison à Warner, habitués que nous sommes à avoir entendu ce matériel dans un ordre et dans une forme bien spécifiques, depuis maintenant près de vingt ans. D'autant que les quelques titres bonus en clôture renforcent d'avantage cette impression tenace. On se contentera donc de voir en ce "Läther" ressuscité une touchante manœuvre qui a pour unique but de rétablir la vérité historique.

Bon
      
Publiée le jeudi 25 avril 2002

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Note moyenne        20 votes

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Dun23 Envoyez un message privé àDun23
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Cette pochette me fait penser à celle de Kanguru de guru guru. Une inspiration?
http://ecx.images-amazon.com/images/I/5132LJeZv5L.jpg

Le Gnomonique Envoyez un message privé àLe Gnomonique

En relisant les interviews d'époque et en recoupant diverses informations, on se rend compte que les quatre albums furent probablement conçus par Zappa AVANT le coffret, et non après. Quoiqu'il en soit, je rejoins Progmonster et d'autres ici : la musique telle que présentée sur les albums Warner est bien plus appréciable. Le désordre de Läther dilue paradoxalement la richesse du contenu et rend l'écoute assez éprouvante. J'avais le même problème avec les YCDTOSA, mais depuis que je les ai recompilés par périodes ou line-up, je les redécouvre avec jubilation !

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Ca c'est du coffret ! A réserver tout de même à ceux qui connaissent déjà un peu la discographie du Monsieur.

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Death4u Envoyez un message privé àDeath4u

Un coffret indigeste c'est évident, mais tous les aspects de la musique de Zappa s'y retrouve, vous avez vu le nombre de morceaux indispensables sur le tracklist? C'est clairement le disque que je conseillerais à un novice pour découvrir l'oeuvre de zappa.

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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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oui en effet à petites dose c'est mieux car tout d'un coup ça sonne juste comme un imbuvable déluge de notes... par contre, en s'enquillant les titres 3 par 3 par exemple (face par face en gros, comme le livret le permet), on se rend compte que c'est juste une tuerie, peut-être l'un des tout meilleurs travaux de Zappa... de la musique avec un grand M, chaque morceau pourrai avoir sa chronique... dans 10 ans, je serai sans doute à point... content d'avoir découvert ces morceaux via le coffret en tout cas.

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