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Frank Zappa › Civilization phaze III

41 titres - 115:43 min

  • 1/ This Is Phaze III (0:48) - 2/ Put a Motor in Yourself (5:14) - 3/ Oh Umm (0:50) - 4/ They Made Me Eat It (1:48) - 5/ Reagan at Bitburg (5:39) - 6/ A Very Nice Body (1:00) - 7/ Navanax (1:40) - 8/ How the Pigs' Music Works (1:49) - 9/ Xmas Values (5:31) - 10/ Dark Water! (0:23) - 11/ Amnerika (3:04) - 12/ Have You Heard Their Band? (0:38) - 13/ Religious Superstition (0:43) - 14/ Saliva Can Only Take So Much (0:28) - 15/ Buffalo Voice (5:12) - 16/ Someplace Else Right Now (0:33) - 17/ Get a Life (2:21) - 18/ A Kayak on Snow (0:29) - 19/ N Lite (18:01) - 20/ I Wish Motorhead Would Come Back (0:14) - 21/ Secular Humanism (2:41) - 22/ Attack! Attack! Attack! (1:25) - 23/ I Was in a Drum (3:38) - 24/ A Different Octave (3:38) - 25/ This Ain't CNN (3:21) - 26/ The Pigs' Music (1:18) - 27/ A Pig With Wings (2:52) - 28/ This Is All Wrong (1:43) - 29/ Hot and Putrid (0:29) - 30/ Flowing Inside Out (0:46) - 31/ I Had a Dream About That (0:28) - 32/ Gross Man (2:55) - 33/ A Tunnel into Muck (0:21) - 34/ Why Not? (2:19) - 35/ Put a Little Motor in ‘Em (0:51) - 36/ You're Just Insultin' Me, Aren't You! (2:13) - 37/ Cold Light Generation (0:44) - 38/ Dio Fa (8:19) - 39/ That Would Be the End of That (0:36) - 40/ Beat the Reaper (15:23) - 41/ Waffenspiel (4:05)

informations

UMRK Mobile, 1994

Ce double album se présente sous la forme d'un luxueux coffret

line up

Roy Estrada (voix), Michael Gross (voix), Ensemble Modern, Jim "Motorhead" Sherwood (voix), Dweezil Zappa (voix), Frank Zappa (synclavier, programmation, guitare, voix), Moon Zappa (chant), Todd Yvega (voix, synclavier), Herman Kretzschmar (voix), Ali N. Askin (voix), Uwe Dierksen (voix), William Formann (voix), Franck Ollu (voix), Michael Svoboda (voix), Daryl Smith (voix)

chronique

  • contemporain > expérimental

Dernière pièce imposante sur laquelle Zappa travaillait avant de disparaître, "Civilization Phase III", qui aurait dû faire l'objet, lui aussi, d'une représentation publique courant 1994, reprend l'histoire à son commencement, c'est-à-dire en se nourrissant de l'expérience "Lumpy Gravy", et en y adaptant le modèle aux avancées technologiques éprouvées, en long et en large, au synclavier, pour nous parachuter dans une structure rocambolesque qui nous ramène à ses opéra rock les plus délurés. En résumé, son premier - et dernier - opéra rock où des voix humaines viennent se greffer sur une musique numérique. À titre posthume, ce monolithe de deux disques force le respect et concourt, d'emblée, au titre d'œuvre la plus exigeante que Zappa ait pu réaliser. Au milieu d'une grande quantité de titres expéditifs, qui compensent leur courte durée par une forte densité et une texture à la richesse infinie, "N-Lite", du haut de ses dix huit minutes, passe pour le test vérité, l'ultime épreuve, qui déterminera si, oui ou non, une exposition prolongée à cette musique expérimentale et fouillée peut causer des dommages irréversibles aux neurones des âmes les plus sensibles. Nous ne sommes pas loin de le penser, mais heureusement, l'introduction de sections orchestrales sur le second disque permet de respirer un peu après l'effort de concentration surhumain que demande l'absorption des thèmes générés, seuls, sur le premier disque, par le synclavier. Encore un travail de géant de réalisé, mais à réserver uniquement aux plus aventureux et/ou aux convaincus.

Moyen
      
Publiée le jeudi 25 avril 2002

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Peu à peu et à force d'écoutes, le Zappa "musique contemporaine/synclavier" s'impose de plus en plus comme une évidence pour moi et cet album ne fait pas exception. Il a d'ailleurs été réédité il y a quelques temps, superbe objet (livret, emballage). Autre pièce intéressante issue en partie des mêmes sessions si j'ai bien compris "Feeding the monkies at ma maison" (quel titre !)

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    alors je veux bien qu'on m'explique la "rigueur sur le plan narratif" de cet album, vu qu'à l'époque je n'avais vu aucun fil conducteur, ni rapport entre les interludes et la musique... J'ai du passer à côté d'un truc, mais bien. (sans ironie)

    kranakov Envoyez un message privé àkranakov

    Première écoute. Bluffé. Sans comprendre tout à fait la levée de boucliers suscité par les "interludes"' dialoguées. Rarement Zappa aura fait preuve de tant de rigueur sur le plan narratif ; jamais à ma connaissance, il n'aura su "écrire" pour la voix non chantée avec tant de subtilité. Il y a du brio dans sa façon de mêler les chutes "pianistiques" de "LUMPY GRAVY" à ces prises numériques de 1993 : une sensualité des voix et des techniques d'enregistrement qui ne manqueront pas d'évoquer certaines expériences de Ferrari.

    Et il convient effectivement de souligner combien la musique est forte. Pas de morceau faible - beaucoup de perles, voire de joyaux.

    Un vrai coup de coeur !

    Note donnée au disque :       
    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Dernier album de Zappa avant la mort et ultime révolution d'un compositeur dont l'oeuvre, dans la fameuse continuité conceptuelle, fut une constantes révolution. La musique est tout simplement géniale ("Amnerika" n'est rien de moins qu'un chef d'oeuvre). Zappa manie le synclavier comme personne et reste Zappa (l'aurait-il été s'il n'avait pas utilisé les outils de son époque?). Fan de musique électronique, le synclavier ne m'a jamais dérangé. 6 pour la musique. Mais je zappe le blabla qui me gonfle. Alors quelle note donner? Non, malgré le verbiage, la musique est trop géniale pour descendre en dessous de 5...

    Note donnée au disque :       
    spock27 Envoyez un message privé àspock27
    je suis un peu l'avis de dariev la musique concrète (chouette, j'ai enfin trouvé le terme, merci), ne me dérange pas du tout, bien au contraire mais les intermèdes parlés sont d'un chiant pige pas trop pourquoi F.Z. nous les fourgue si souvent. c'est daté, ça dérange l'auditoire qui n'arrive jamais a "entrer" dans son trip et c'est bien dommage car déjà sans ces cris, chuchotements et autres vannes que nous, les non-anglophones ne pigeons pas, la zizique reste assez hard à écouter mais j'envie les fans qui arrivent à entrer dans ce trip car à petite dose, ça a l'air assez bon :) alain
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