Legion Condor › Humanity Vs Society

Vous avez remarqué ? Les beaux jours sont enfin revenus, comme un avant-goût de l'été. Aujourd'hui, on a profité du beau temps pour aller au jardin des tuileries et y pique-niquer : il y avait du poulet froid, une salade de riz, un clafoutis maison, un petit rosé de Provence. C'était bien. Puis, on s'est fait une partie de frisbee. On a bien rigolé. J'avais pris un disque de Legion Condor. Ca n'a pas l'air comme ça, mais ça vole bien ce truc... en tout cas, ça vole mieux que ça ne s'écoute : imaginez des trames façon Genocide Organ sous tranquillisant pour cheval, même pas saturées et dégueulant de flanger métallique, ajoutez une inspiration laissée au vestiaire, l'originalité je n'en parle même pas, mélangez tout ça, saupoudrez de paroles affligeantes de premier degré (l'humanité est mauvaise, la guerre est partout, les oppresseurs oppriment les opprimés, etc) et vous obtenez cette daube hors catégorie. Il se trouve que ladite bouse est “comme par hasard” co-signée par Max Presch, tenancier du mauvais label Steinklang Industries, et tête pensante (enfin si on peut dire...) de divers projets tous aussi dispensables les uns que les autres (Rasthof Dachau, Krieger, etc), projets dont j'aurai l'occasion de reparler dans de futures chroniques. Bref, poubelle ou frisbee, choisissez votre camp. Hmm, comment ? Un cassage en règle ? Oui, c'en est un, motivé par le fait qu'il n'a sans doute pas fallu plus de temps à Presch pour composer cette honte que moi pour pondre cette critique facile.