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Stephan Eicher › Les Chansons Bleues
extraits vidéo
informations
Sunrise Studios, Kilchberg, Suisse, 1983
You've lost that lovin' feelin' est une reprise des Righteous Brothers et 'J.B.G.' de Chuck Berry
line up
Stephan Eicher (chant, guitare, claviers, programmation)
Musiciens additionnels : Voco Fauxpas (basse), Astrid Spring, Sylvia Holenstein, Jeanne (choeurs)
chronique
Redécouvert suite au succès de 'I tell this night', son second opus, 'Les Chansons bleues' constitue le premier essai véritablement solo de Stephan Eicher (Noise boys étant issu d'un effort collectif) et un éloignement considérable par rapport à ses racines new wave. Le Suisse marque une volonté nette de cesser l'expérimentation pour se concentrer sur l'écriture de chansons et s'ouvrir à un plus large public. Pourtant, seul aux commandes, il n'a pas encore perdu tous ses tics de composition; des influences minimal wave sont encore présentes, par exemple sur 'Les Filles du Limmatquai' ou le plus mélancolique 'La pièce', sans oublier 'Nice', plus orienté Neue Deutsche Welle de par son groove quasi disco. Rien d'étonnant, Stephan travaille à la boîte à rythmes et au clavier, même si la guitare fait son apparition. Rejetons mutants de cette manière de procéder maison: la reprise de 'Johnny be good' mêlant glissés bluesy et rythmique minimale synthétique (rappelons que notre homme a joué avec un combo rockabilly à l'époque de Grauzone), 'Noise boys' (clin d'oeil à son premier groupe), pure ballade au piano. Ne mentons pas, l'orientation expérimentale disparue, pas mal de sons ont vieilli et une certaine naïveté transpire de cet album, accentuée par les textes plutôt mauvais (Eicher n'a jamais été un grand parolier). Cette maladresse fait pourtant aussi la force des 'Chansons bleues'; on sent la production maison au travers de l'économie de moyens et un feeling étrange finit par se dégager au fur et à mesure des écoutes, entre insouciance bohème et tristesse. Le disque pose aussi les bases du style Eicher, notamment dans la volonté de ne pas se limiter à une langue (même si cette fois l'Allemand est absent) ainsi que dans un chant un peu paresseux...Une transition en douceur en somme. On regrettera pourtant l'audace que le Suisse avait développé lors de ses premières années, bagage pourtant précieux qui explique probablement pourquoi sa carrière orientée grand public ne suivra jamais des voies trop prévisibles, Stephan Eicher restant un artiste libre...
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- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
C'est de la provoc anti doc djustice, là ou quoi?
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Quelqu'un l'a écoutée, cette compile ? Moi, elle ne me tente guère...D'ailleurs, il n'y a pas à mettre les gens d'accord, Stephan Eicher fut un acteur de la scène punk/wave suisse du début des 80's, un point c'est tout. Certes, sa carrière a pris ensuite un autre tour, et alors ? Si 'Les Chansons bleues' est l'album le moins connu chez ses fans actuels, ce n'est pas pour rien, il s'adressait à un autre public. D'ailleurs, en Allemagne ou en Suisse allemande, 'Les Filles du Limmatquai' reste un classique des soirées post punk ^^
- klaark › Envoyez un message privé àklaark
Peut-être qu'une chro de la compile "Ich Mochte ein Eicher sein" mettrait tout le monde d'accord?
- cyberghost › Envoyez un message privé àcyberghost
"Faire des chros pr des prod Barclay c'est de la prostitution"
Vraiment? Pourtant des chroniques de Passion Fodder auraient bien leur place par ici
- yog sothoth › Envoyez un message privé àyog sothoth
j'avoue être aussi sceptique sur les réactions que sur la présence de cette chronique...