Vous êtes ici › Les groupes / artistesBBrethren › Savage Inequalities

Brethren › Savage Inequalities

cd • 10 titres

  • 1Freedom 5:12
  • 2Bloodland 5:53
  • 3Alien Nation 4:53
  • 4We Have Come To Purify 4:03
  • 5Swarm Of Ignorance 4:56
  • 6Hail AIDS 3:38
  • 7The Light 2:50
  • 8Not For You 4:06
  • 9Cold Slavery 5:37
  • 10Criminal 7:42

informations

La présence de Brethren sur ce site ne signifie certainement pas l'adhésion, même partielle, de Guts of Darkness aux idées véhiculées par David Rodgers

line up

David Rodgers

chronique

Avec Brethren, on rentre dans l'Amérique profonde, celle qui voit le complot sioniste en action partout, celle qui cherche un bouc émissaire (de préférence immigré) pour pouvoir l'accuser de tous les maux. Chômage, drogue, délinquance – toutes ces choses qui entachent le meilleur des mondes version StormFront ; et sans avoir le courage d'interroger les causes, Brethren se borne à énoncer les faits. Et il y met la forme. La forme, c'est bien tout ce qui nous intéresse dans ce brûlot aveugle de haine incendiaire : au lieu de sombrer comme tant d'autres dans le "toujours plus fort, toujours plus saturé", il joue une carte plus insidieuse en construisant des véritables hymnes scandés. Il rentre dans la section des gens qui composent un réel équilibre entre le bruit, la voix et les distorsions tel Genocide Organ, IRM ou Haus Arafna - et ça fait mal. Entre les ponts de silence de "We have come to purify", les mantras répétés de "Alien Nation" et les quasi-tubes ("Swarm of Ignorance", "Hail AIDS"), Brethren se pose là comme sale gosse réutilisant avec un insolent talent une machine de guerre qui n'aurait certainement pas dû tomber entre ses mains. Plusieurs titres sont rythmés par un martèlement sec et machinal ce qui en rajoute à l'aspect prosélyte/guérilla. La force des trois groupes précités est clairement dans leur capacité à ne pas laisser l'idée succomber à la gratuité, ce qui est aussi le cas ici, aussi gênant soit le contenu. Car les textes généreusement fournis dans le livret au demeurant sont tout à fait intelligibles, pour le meilleur et pour le pire - et la récupération de forme si monstrueuse soit-elle ne fait ici que renvoyer la balle à son contenant dont il est impossible de faire abstraction. Et c'est bien dommage, parce que c'est certainement un des rejetons les plus intenses et inspirés du power-electronics. Les amateurs se régaleront.

note       Publiée le samedi 1 mai 2010

Dans le même esprit, Wotzenknecht vous recommande...

Haus Arafna - Blut / Trilogie des Blutes

Haus Arafna
Blut / Trilogie des Blutes

Institut - The Struggle Never Ended

Institut
The Struggle Never Ended

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Savage Inequalities" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Savage Inequalities".

    notes

    Note moyenne        8 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Savage Inequalities".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Savage Inequalities".

    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors

    Usine a tubes antisemites. Flippant!

    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    Clair que David (!) Rodgers ne fait pas tout pour passer sur France inter... bon faut que je le chope, ce disque

    brighter_paëlla_now Envoyez un message privé àbrighter_paëlla_now

    Certains doivent se retourner dans leur tombe vu l'utilisation qu'il fait de "Oh, Freedom", l'enfoiré.

    Note donnée au disque :       
    blub Envoyez un message privé àblub

    je l'ai beaucoup écouté à une époque mais il lasse assez vite... sauvage et inégal! ça résume bien cet album... mention spéciale à Bloodland et The Light tout de même! je préfére nettement 'Organized Resistance' son projet en groupe!

    Note donnée au disque :       
    VL Envoyez un message privé àVL
    avatar

    Je suis vraiment surpris de cette déferlante d'enthousiasme à l'égard d'un projet quand même très bas du front (je ne parle pas que des idées, mais aussi de la musique). "le bonhomme est à fond, ça peut même faire sourire" : tout est dit.

    Note donnée au disque :