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Coil › The New Backwards

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julius_manes      mercredi 18 juin 2014 - 20:30
Rodrigayz      dimanche 20 octobre 2013 - 10:43
ezekiel      dimanche 2 mai 2010 - 03:12
Sigur_Langföl      samedi 1 mai 2010 - 16:21
Procrastin      samedi 6 mai 2023 - 18:33
Jean Pierre Moko      mercredi 7 décembre 2022 - 13:02
ProgPsychIndus      mardi 1 mars 2022 - 12:19
zugal21      samedi 22 août 2020 - 16:17
CeluiDuDehors      dimanche 25 septembre 2016 - 01:12
taliesin      samedi 1 mai 2010 - 20:44
Hazincourt      samedi 24 septembre 2016 - 21:28
Saïmone      lundi 29 août 2016 - 16:39

cd • 9 titres

  • 1Careful What You Wish For 9:06
  • 2AYOR 7:40
  • 3Nature Is A Language 8:00
  • 4Fire Of The Green Dragon 7:54
  • 5Algerian Basses 5:02
  • 6Copacaballa 6:50
  • 7Paint Me As A Dead Soul 6:31
  • 8Backwards 5:22
  • 9Princess Margaret's Man In The D'jamalfna 8:45

informations

Swanyard, Londres et Nothing Studios, New Orleans, 1996.

line up

Non spécifié pour les originaux. Remixé et retravaillé par Danny Hyde et Peter Christopherson en 2008

chronique

"The world ended a long time ago. It's moving backwards..." tout comme Sun Ra, John Balance se jouait bien des conventions quelles qu'elles fussent (musicales, morales, physiques) et rien ne pouvait l'empêcher de transformer la réalité comme bon lui plaisait, pour le meilleur comme pour le pire. Passé et Futur étaient des données égales jusqu'à sa mort – reste à présent un Peter Christopherson consciencieux qui, peut-être par nécessité ou par expiation, a décidé de clore nombre de chapitres laissés ouverts tout en poursuivant son œuvre à travers SoiSong. Ce fut notamment le cas avec 'The Ape of Naples'. Mais il en restait deux : 'The Dark Age of Love' (qui risque de ne jamais exister sous sa forme initiale) et 'Backwards', cassette démo envoyée à Trent Reznor afin d'avoir accès à son studio d'enregistrement au milieu des années 90. Le contenu a circulé longtemps sous le manteau et sur le net, ce qui a poussé Peter C. et Danny Hyde à retravailler de bout en bout les enregistrements afin de faire ressurgir ce nouvel envers, cette fois définitif. Le contenu est, de prime abord, nettement plus rythmique que l'opus précédent, période oblige. Certains titres comme A.Y.O.R. sont déjà connus des aficionados, puisque déjà joué live – excellente techno cyberpunk à la Download pour tribus de ravers sous influence. D'autres, plus organiques et spirituels, font la part belle aux élucubrations de John, tel le très halluciné "Nature is a language" ("Can't you reaaad? Can't you reaaaaad? ") ou encore la somptueuse ouverture dont le thème devrait vous poursuivre longtemps. Aucun doute : on est toujours en face de Coil, avec tout l'excès formel et spirituel que cela implique. Arrive le dub foisonnant d'Algerian Basses', dans un registre déjà utilisé avec brio auparavant sur 'Windowpane' et le maxi 'Nasa-Arab/First Dark Ride'. Une fois de plus c'est Download qui me vient en tête pour qualifier cet enchevêtrement à priori chaotique mais furieusement vivant d'évènements sonores en tout genres, dessinant une mosaïque de saveurs familières et chatoyantes sur des rythmiques aux influences de plus en plus orientales. Plusieurs fois, l'ambiance se fera celle d'un édifice en hommage à l'esprit de John – 'Paint me as a Dead Soul' tout comme 'Careful what you wish for' ont clairement quelque chose d'une richesse culturelle étonnante, quasiment visuelle. Le poignant dernier titre, nourri d'un saxophone, ferait alors office de générique de fin pour un documentaire sur la vie d'un fou qui nous aurait fait visiter une dernière fois son paradis intérieur, son Palais d'où surgissait ces milles et unes merveilles qu'il a toujours transmis sans jamais avoir pu les utiliser pour se sauver lui-même. Ce fou est pourtant mort, et c'est en sa mémoire que Peter C. a fait le choix d'achever cette œuvre, pour qu'enfin son esprit puisse gésir en paix sous ce nouveau revers. Son monde est bel et bien terminé, et sans doute est-il déjà ailleurs, en train de jouer au sorcier afin de remonter la courbe du temps.

note       Publiée le samedi 1 mai 2010

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ProgPsychIndus Envoyez un message privé àProgPsychIndus

Pour ceux que cela intéresse The Threshold HouseBoys Choir "Form Grows Rampant" a été réédité , vu que l'original tourne à 100e ou plus , c'est le moment avant qu'il soit épuisé !

Note donnée au disque :       
zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Assez franchement hétérogène et de haute volée.

Note donnée au disque :       
Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

en fait je me tate de toute facon; le choper pour quelques titres. J'ecouterais le Backwards old school en attendant.

merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...

Gracias.

Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

C'est officiel, donc propre, et à un prix normal.

Note donnée au disque :