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Sad Lovers And Giants › Epic garden music

cd • 15 titres

  • 1Imagination
  • 2Landslide
  • 3When I see you
  • 4Colourless dream
  • 5Things we never did
  • 6Lost in a moment
  • 7The tightrope touch
  • 8Echoplay
  • 9Clockwork lodge
  • 10Clint
  • 11Lope
  • 12Cloud 9
  • 13ART (by me)
  • 14Alice (isn't playing)
  • 15Far from the sea

informations

Les titres 1-7 sont tirés des singles.

line up

Garce Allard (chant), Tony McGuiness (guitare), Ian Gibson (basse), Will Hicks (clavier), Nigel Pollard (batterie), David Wood (saxophone)

chronique

avatarShelleyan

Loin de la cold wave urbaine de Joy Division et des Cure (dont ils se rapprochent pourtant musicalement), mais également des éléments surréalistes des Chameleons, Sad Lovers and Giants ont toujours préféré la beauté mélancolique de la campagne britannique sans le vivre de manière aussi fusionnelle et sombre que And also the trees; le groupe se définissait lui-même plutôt comme un 'Pink Floyd pastoral', probablement de par leur goût pour une forme de folk psychédélique dont quelque bribes parsèment les lignes de certains morceaux. Sorti en 1982, ce premier opus nous dévoile un son cold wave sec dans la batterie mais cristallin dans les guitares, le tout soutenu par des claviers mélodiques du plus belle effet, un saxophone épisodique complétant le tout d'une touche post punk. Les mélodies délicates charment aisément de par leur beauté simple ('Lope', Echoplay', 'Clint', 'Imagination'...), leur mélancolie discrète; évocatrices et porteuses d'images, elles dégagent ce charme mystérieux, ensoleillé mais trouble, à l'image de la pochette. Des arrangements soignés, parfaitement équilibrés, parallèle d'une accroche pop efficace expliquent la réussite de ce disque. De même qu'une certaine spontanéité. Les musiciens ont en effet enregistré la musique en direct, ajoutant les vocaux par la suite, ainsi que quelques effets, évitant une production trop lisse, froide. Injustement mésestimés, Sad Lovers and Giants ont pourtant de quoi régaler les oreilles difficiles friandes de Cure, Echo and the Bunymen ou The Chameleons; cette réédition made in Cherry Red enrichie de singles a tout de la première étape de (re)découverte de cette formation énigmatique.

note       Publiée le vendredi 30 avril 2010

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notes

Note moyenne        8 votes

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stankey › Envoyez un message privé àstankey

Grmf, je remonte ma note, j'ai peut être été un peu sec...Je l'écoute là et vraiment cet album est très bon... On m'aurait présenté la démo "Art (By Me)" comme un inédit de Cure, j'aurais marché direct.

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stankey › Envoyez un message privé àstankey

Pas mal, mais à l'innocence de ce premier opus, je préfere le son un poil plus mûr, plus cold du second: "Feeding the Flame", réedité lui aussi chez Cherry Red. Impossible de rester insensible devant les envolées Cold de la guitare dans 'Cowboys' ou la douceur contemplative de 'On Another Day', et la beauté touchante de '3 Lines' . Curieux tout de même qu'ils aient ouvert les deux albums avec la même chanson, choix artistique ou remplissage ?...

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E. Jumbo › Envoyez un message privé àE. Jumbo

Quelle excellente première face ! Un titre d'introduction énergique, presque punk, puis avec l'enivrant deuxième titre le groupe nous emmène vers un délicieux jardin de douceurs. Entre un synthé très proéminent allié à une guitare acoustique et un saxophone, les deux derniers titres se démarquent tout autant. La deuxième face semble plus unie. En tout cas un album frais et original, miam.

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innersilence › Envoyez un message privé àinnersilence

J'aurais pas dit mieux que la chronique (notamment la fin avec les groupes cités). Formation extrêmement sous-estimée, qui mérite toute l'attention des fans du genre. Et leur deuxième album est du même niveau.

Kagoul › Envoyez un message privé àKagoul

Tout bonnement excellent :-)

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