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Eberhard Weber › Later That Evening

  • 1982 • Ecm 1231 • 1 CD

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kaplan      mardi 25 janvier 2011 - 21:17

cd • 4 titres • 40:14 min

  • 1Maurizius 8:13
  • 2Death in the carwash 16:46
  • 3Often in the open 8:38
  • 4Later that evening 6:37

informations

Tonstudio Bauer, Ludwigsburg, Allemagne, mars 1982

line up

Bill Frisell (guitare), Eberhard Weber (basse), Paul McCandless (clarinette basse, saxophone soprano, haut bois), Lyle Mays (piano), Michael DiPasqua (batterie, percussions)

chronique

  • minimal > fusion

Si je n'ai pas été très généreux dans mes notes concernant "Silent Feet" ou "Little Movements", j'ai tout de même tenu à en souligner les qualités, nombreuses. Je réserve mon plébiscite pour les disques d'Eberhard Weber qui auront contribué à en faire une oeuvre tout à fait originale. Et c'est le cas ici. La page Colours définitivement tournée, le contrebassiste allemand n'abandonne pas pour autant la formule éprouvée du groupe ; il y retrouve Bill Frisell, déjà de la partie sur "Fluid Rustle", auquel s'ajoutent le batteur Michael DiPasqua, le saxophoniste de Oregon, Paul McCandless et, enfin, le claviériste attitré de Pat Metheny, Lyle Mays. Ceux qui connaissent les formations précitées et, par extension, les musiciens eux-mêmes, auront vite compris que cette combinaison inédite représente pour un gars comme Weber une certaine forme d'idéal, chacun des participants ayant acquis leur réputation grâce à leur traitement particulier des textures. Il parait dès lors évident que les sessions de "Later That Evening" devraient faire de ce disque un des plus esthétiquement accompli de l'allemand. Et effectivement, depuis la quiétude de "Maurizius", la sobriété de son piano, sa basse profonde, la magie mystique de son soprano, jusqu'à la beauté limpide de la plage titre qui clôt le disque sur un thème lancinant d'un naturel désarmant, chaque recoin de ce nouveau disque respire la quiétude, une suprême indolence. Le moment phare du disque, c'est bien entendu "Death in The Carwash" qui, du haut de ses dix-sept minutes, surplombe le paysage de son infinie langueur. Représentative d'un genre en soi que seul le label allemand est à même de défendre, les notes de chaque instrument s'emmêlent pour créer un espace trouble où densité des timbres et contemplation du silence s'extirpe du néant par le biais d'une interprétation en filigrane et d'une écriture capable de mille nuances. On dira de "Later That Evening" qu'il est un disque du dimanche, à la fois profond et précieux.

note       Publiée le samedi 24 avril 2010

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