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Eberhard Weber › Fluid Rustle

  • 1979 • Ecm 1137 • 1 CD

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Thierry Marie      lundi 19 juillet 2010 - 13:07

39:04 • 4 titres

  • 1Quiet departures 17:24
  • 2Fluid rustle 7:28
  • 3A pale smile 9:13
  • 4Visible thoughts 4:59

informations

Tonstudio Bauer, Ludwigsburg, Allemagne, mai 1979

line up

Bill Frisell (guitare, balalaika), Eberhard Weber (basse, percussions), Norma Winstone (chant), Gary Burton (marimba, harpe), Bonnie Herman (chant)

chronique

  • minimal

On aura pu le noter dans diverses publications signées Eberhard Weber ; le contrebassiste allemand a un faible pour les séquences jouées en boucle. Elles donnaient l'impulsion première au "No Motion Picture" de "The Colours of Chloe", elles participaient au motif obsédant de "Sand Glass" figurant sur "Yellow Fields", sans parler de sa main mise totale qui guidait la destinée de "The Following Morning". C'est toujours cette même signature qu'on retrouve ici, Weber brodant ses titres dans des gammes données, sur des accords précis et réguliers, ne cherchant pas à cacher le fait qu'ils aient déjà été entendus, et démontrent l'obstination d'un homme en proie à ses démons : des idées récurrentes, déclinées en autant de variation possible afin de trouver l'angle d'approche définitif. Tant de légèreté et de souplesse dans son jeu et dans ses compositions appelaient tout naturellement à une redistribution des cartes. Rien d'étonnant dès lors de retrouver sur "Fluid Rustle" le vibraphoniste Gary Burton et les vocalistes d'exception que sont Norma Winstone et Bonnie Herman. Un jeune Bill Frisell, encore trop jeune et trop discret pour qu'on parle de lui, vient parachever le portrait de famille. L'apport de Burton révèle soudainement un parallèle qui sans lui aurait sans doute pu rester enfoui pendant longtemps encore : l'influence de Steve Reich sur les travaux de l'allemand. C'est particulièrement criant sur "Quiet Departures", la pièce la plus emblématique de ce nouvel exercice. La musique est plus vaporeuse que jamais, les vocalises des deux gentes dames apportant un aspect féérique du plus bel effet. Sans ambages, on peut bel et bien parler de musique planante, même si ces racines restent ancrées dans le jazz. L'énoncé de départ était vraiment très intéressant. Dommage que son traitement n'ait pas été à la hauteur de son ambition puisque les trois autres titres à la suite ne font que ressasser ce qui avait déjà été dit en face a, sans apporter de nuances significatives.

note       Publiée le samedi 17 avril 2010

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Je confirme, maintenant que je possède à nouveau cet album: un incontournable. Pour une musique en apesanteur.

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Oui: le rapprochement avec Steve Reich est évident. Je n'ai malheureusement pas encore retrouvé cet album en cédé. Pour en parler, je ne peux que me fier à ma mémoire... Bon d'accord: je suis un inconditionnel du contrebassiste allemand, mais celui-là a longtemps été mon préféré... jusqu'à "Pendulum".

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