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Eberhard Weber › Yellow Fields

  • 1976 • Ecm 1066 • 1 CD

cd • 4 titres • 44:17 min

  • 1Touch 5:02
  • 2Sand glass 15:33
  • 3Yellow fields 10:06
  • 4Left lane 13:36

informations

Tonstudio Bauer, Ludwigsburg, Allemagne, septembre 1975

line up

Jon Christensen (batterie), Charlie Mariano (saxophone soprano, shanai), Eberhard Weber (basse), Rainer Brüninghaus (claviers)

chronique

"Touch" traîne avec lui la rémanence du symphonisme de "The Colours of Chloe". Mais ce n'est qu'une illusion ; c'est Rainer Brüninghaus qui, derrière son clavier, simule la présence d'un orchestre, créant ainsi une dense nappe sur laquelle tout le groupe va pouvoir s'étendre. Cette approche ne fait qu'asseoir l'esthétique d'un label qui, lentement mais sûrement, impose sa marque sur tout un courant dans un gant de velours. Moins d'un an s'est écoulé entre les deux sessions données par Weber au même Tontstudio de Stuttgart, et celui-ci en a profité pour revoir la physionomie de son groupe. Recentré autour d'un quartette dont il se retrouve à la tête, il emprunte d'abord à Garbarek, Jarrett et Rypdal le jeune Jon Christensen, le batteur maison officiel. Pour compléter la formation, rien de moins que le brillantissime Charlie Mariano, d'une intense activité en ce milieu d'années soixante-dix et qu'on aura pu entendre évoluer aux côtés d'Embryo. "Yellow Fields" allie ainsi la souplesse d'une basse au jeu sans frettes d'une rare sensualité, le swing redoutable d'un jeune batteur qui impose son incroyable dynamique tout au long du disque, entrainant avec lui tout le reste du groupe, un clavier discret mais aux interventions d'une infinie justesse, instigateur d'ambiances cotonneuses et, enfin, le souffle lyrique et puissant d'un saxophoniste qui, à chaque fois qu'il s'empare de son instrument, emporte l'adhésion, même des plus réticents. Moins esclave d'une harmonisation musicale qui se voudrait à tout prix originale, ce second album d'Eberhard Weber assume son patrimoine jazz avec un aplomb extraordinaire tout en y injectant à petites doses des angles de vues différents de la notion alors acquise d'une fusion jazz. À ce titre, le morceau "Sand Glass" est exemplaire d'une mise en place redoutable, bâtie autour d'un thème à la simplicité désarmante que tout le groupe nourrit de sa verve dans une lente mais constante montée en intensité.

note       Publiée le samedi 17 avril 2010

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