Deep Purple › In concert with the London Symphony Orchestra conducted by Paul Mann

Deep Purple et les orchestres symphoniques... Toute une histoire, hélas... Ils nous auront vraiment tout fait ! Mais alors tout ! Tout commence en 1969 avec un concert du groupe au Royal Albert Hall en présence d'un orchestre symphonique alors que le groupe n'avait qu'une petite réputation de groupe de rock psychédélique qui n'avait sorti que 3 albums en à peine un an et quelques semaines d'existence. Trente ans jour pour jour ou presque, les voilà qui remettent le couvert pour fêter l'événement. Déjà que je n'avais pas aimé la version originale, mais là, trente ans plus tard, c'est le pompon !! Ce live est absolument et totalement atroce tellement il est indigeste et pourri ! Voilà, il représente tout ce que je déteste dans ce groupe. Cet album live est mielleux comme pas possible, pompeux comme peu de groupes ne peuvent l'être. Comment peut-on faire du rock aussi peu énergique et mou ? Et l'orchestre... Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Merde, il n'apporte absolument rien de grandiose ou de majestueux. Il n'y a pas du tout de rythme, on s'ennuie ferme avec des morceaux mous du genou, des enchainements nuls et des séance de jams à deux balles indignes d'un groupe du talent de Deep Purple ! Et la set-list alors ? Il n'y a rien à retenir, c'est clair ! Le début du disque m'a donné l'impression d'un petit set d'échauffement qui n'en finit pas, le concert n'arrive pas à débuter pour moi. Je ne comprends pas ce que vient faire ce titre de Butterfly Ball, pourtant excellent à l'origine, mais ici dans une version symphonique ignoble avec un Ronnie James Dio impec', mais inutile dans cette farce de concert. Alors quand ça enchaine avec un vieux rock, "Via Miami", qui n'a rien à faire dans ce genre de concert symphonique, je me demande vraiment ce que c'est que cet album imbuvable ! Et quand on voit sur le deuxième CD, le retour des trois mouvements inintéressants du concert d'il y a trente ans qui s'enchaine avec trois morceaux récents du groupe pour finir sur une n-ième version de "Smoke on the water", je me dis que là, avec ce double-live, on a véritablement touché le fond ! Non, Deep Purple ne peut pas faire pire... à moins de creuser !!!