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Ryan Teague › Six Preludes

cd • 6 titres • 32:29 min

  • 1Prelude I 5:39
  • 2Prelude II 4:16
  • 3Prelude III 5:11
  • 4Prelude IV 5:12
  • 5Prelude V 4:52
  • 6Prelude VI 7:19

informations

Angleterre, 2004

http://www.myspace.com/ryanteaguemusic

line up

Ryan Teague (clarinette, guitare, programmation), Martin Huges (violon), Dave Dhonau (violoncelle), Chloe Leaper (voix)

chronique

Le vaste champ que s'est donné pour mission d'explorer le jeune britannique Ryan Teague est celui de la musique électro-acoustique. Il n'est pas le premier à s'y atteler, ni le dernier non plus. Mais sa démarche s'inscrit quelque part entre la niche créée par ses contemporains les américains de Matmos et la formule ambitieuse développée par son compatriote Matthew Herbert au sein de son big band. Aussi conceptualisé soit-il, ce mini album s'offre à nous telle une belle promesse qui ne demande qu'à s'épanouir pleinement si on lui en donne les moyens. Doté de quelques rares instruments, la tâche de l'anglais se limite cependant avant tout à faire le découpage dans les différentes sources sonores qu'il traite, à commencer d'ailleurs par le violon de Martin Huges, véritable fil rouge de ce "Six Preludes" scintillant. Les six mouvements de cette longue pièce apportent chacun leur pierre à l'édifice en stigmatisant un angle d'approche singulier. Teague n'est pas un extrêmiste : il ne va pas chercher à pousser sa logique jusqu'à la recherche de la note infinitésimale pour reconstituer tout le puzzle à partir du plus petit élément. Peut-être parce qu'il a aussi l'oreille du musicien, il laisse ici tout le loisir aux instruments de respirer, d'installer leurs climats, en somme, d'insuffler cette part de vie dans des compositions qui se révèlent enfin derrière un voile diaphane. Cascades de violons infinis comme une chute inexorable dans le néant, stridences mises en valeur jusque dans l'utilisation même des larsens, timbres qui se frottent pour figer l'instant dans une pause dramatique, Teague veille à ce que chaque élément campe sur ses positions afin de faire ressurgir la beauté de cette douce ambiguité. Ce n'est qu'au bout du sixième mouvement que Teague succombe finalement à la tentation du (modeste) beat électronique pour un mini album qui jusque là semblait glisser sur nous avec une désinvolture trop feinte que pour être honnête.

note       Publiée le dimanche 4 avril 2010

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