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Alison O'donnell › Hey Hey Hippy Witch

cd • 13 titres • 55:08 min

  • 1Harbour boy 3:37
  • 2No meek chrism 4:13
  • 3The plant & the page 3:23
  • 4Come unto me 4:57
  • 5Fires down under 2:33
  • 6Song of the gael 4:25
  • 7The gay balladeer 6:26
  • 8March of the strawberry blondes 2:02
  • 9Pointed thinking cap 4:16
  • 10The flight of the valiant earls 2:56
  • 11Sparking the flame 6:43
  • 12Dated but still lovely 4:21
  • 13To the brow of the hill (and back) 5:16

informations

Ofi Studio, Muzu Studios, Dublin, Irlande, 2007 - 2009

http://www.alisonodonnell.com

line up

Alison O'Donnell (chant, tambourin, percussions, triangle, melodica), Anthony Read (batterie), Kevin Scott (piano), Anna Bond (violon), Kristjanna Oleson (violon), Jonathan Bauch (violoncelle), Steven Collins (guitares, basse, shakers, glockenspiel), Jason Steel (guitare acoustique), Nancy Wallace (flûte à bec), Martin McIver (batterie), Dave Colohan (chant, mandoline, banjo), Gavin Prior (percussions, programmation), Richard Moult (piano), John Ryan (cornemuse), Nora Geraghty (sifflets), Isabel Ni Chuireain (claviers, orgue, piano, percussions), Margaret Ayre (violoncelle, harmonium), Jonny Tennant (bouzouki, percussions, basse, violoncelle, choeurs), Michael Tyack (guitare, basse, violoncelle, choeurs), Will Summers (instrument à vent), Emily Aoibheann (batterie), Colm Hassett (tabla), Dara O'Brien (sitar), Jimmy Faulkner (guitare), Frank Boylan (basse), Al Cowan (batterie, djembe)

chronique

Je vais vous parler d’un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître. Et encore ; les plus curieux d’entre eux ... Alison O’Donnell est l’ancienne chanteuse du groupe irlandais Mellow Candle, géniteur d’un seul et unique album, "Swaddling Songs", paru en 1972 sur le label Deram et considéré par beaucoup comme un des piliers inébranlables du british folk rock. Un album dont le pressage d’origine s’arrache encore aujourd’hui à plus de 2000 $ sur les sites de vente aux enchères ! Comptez bien ; excepté un premier disque publié en catimini il y a quatre ans aux côtés de la claviériste Isabel Ni Chuireain (que l’on retrouve ici), il aura fallu attendre presque quatre décennies avant qu’Alison ne daigne réaliser son premier disque en solitaire ! Disons le tout de suite : l’attente n’en valait pas la peine. Mais de quelle attente parle-t-on exactement ? Dans ses meilleurs moments, "Hey Hey Hippy Witch" parvient à raviver la flamme d’une toute jeune Kate Bush. Cela donne "Fires Down Under" ou le vraiment poignant "Come Unto Me". Mais le plus souvent, il faut bien se l’avouer, la voix d’Alison ne possède plus le lustre qui était le sien lorsqu’elle n’avait alors que vingt ans. Les arrangements plutôt lourdauds adoptés sur certains titres et ce mal viscéral provoqué par le support cd qui pousse l’artiste à se répandre sur près d’une heure alors qu’il est toujours préférable d’aller à l’essentiel rend le tout si pas indigeste en tout cas rapidement monotone. Peut-être que les nostalgiques de Clannad ou de Jane Sibbery lui accorderont encore sa chance.

note       Publiée le dimanche 4 avril 2010

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