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Enregistré au Studio Helvete
Aðalbjörn Tryggvason (chant, guitares), Sæþór Maríus Sæþórsson (guitares), Svavar Austman (basse), Guðmundur Óli Pálmason (batterie)
Ca fait un bon paquet d'années que j'ai cet album et je n'ai jamais véritablement eu la volonté jusqu'à présent de le chroniquer. Solstafir a un petit statut culte dans la scène black metal parce que les islandais ont réalisé, et réussi, un important grand écart dans leur carrière. Après un début purement black metal, en 2005, ils nous sortent ce "Masterpiece of bitterness" totalement influencé par le rock stoner 70's et le post-hardcore neurosien ! A part quelques secondes, le black metal est totalement absent et oublié. Voilà en gros comment tirer un trait sur toute une première partie de carrière de façon très brutale ! Je n'avais jamais entendu le groupe auparavant, je ne sais même plus comment j'ai été amené à me procurer ce disque, ce que je peux dire tout simplement, c'est qu'il tue ! La musique de Solstafir est lente à se mettre en place, elle est répétitive et désespérée. Le chant est typique de ce qui se fait en post-hardcore, écorchée vive et hurlée, un peu lointaine aussi. La musique est plus proche du rock, un peu metal, mais tout en progression, en montées en puissance, quasiment sans explosion. Elle est aussi très visuelle et va très bien avec le nouvel univers du groupe. Sur leurs photos promotionnelles, on peut voir le groupe dans un espace de désolation où il ne reste pus aucune vie, presque lunaire, donnant une impression proche d'un western moderne post-apocalyptique poussiéreux et brumeux. Voilà, Solstafir, c'est ça ! Du gros rock poussiéreux qui ne s'arrête jamais de partir avec une bonne basse bien présente, de la répétition et toujours ce chant gueulé de damné. Les mélodies épiques à la guitares restent en tête et sont vraiment la base de l'évolution de la musique des islandais. Pour un changement d'orientation, le quatuor ne fait pas dans la demi-mesure avec un disque qui n'a absolument rien à voir avec leur black metal des débuts et qui, en plus, réussit un coup de maitre. Très bonne surprise en ce qui me concerne !
note Publiée le lundi 22 mars 2010
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Ah mais ce "I Myself The Visionary Head" c'est juste totalement jouissif. 20 minutes c'est presque trop court.
Ce truc est une perle ! Rien que le premier titre avec son riff poignant en boucle justifierait l'achat...
faudra que je me l'écoute celui là, je connais seulement le tout dernier qui est vraiment excellent