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Ron Boots › Different Stories and Twisted Tales

cd • 7 titres • 75:09 min

  • 11 Twisted Tales 17:04
  • 22 Amor Facit 6:19
  • 33 The Call 12:35
  • 44 Cuivienen 14:58
  • 55 Gwahir 6:10
  • 66 Omnus Mundi 6:19
  • 77 Different Stories 11:05

informations

Enregistré au Dreamscape Studio, entre Janvier 1992 et Mai 1993 The Call composé par Ron Boots et Klaus Hoffmann Hoock Omnus Mundi composé par Ron Boots et Guido Negraszus Different Stories composé par Ron Boots et Eric Van Der Heijden

Pour en savoir plus sur Ron Boots et entendre des échantillons sonores, visitez son site web; http://ronboots.groove.nl/ Réalisé pour la ière fois sur étiquette CUES Records en 1993, réédité par Groove Unlimited en 2004

line up

Ron Boots : Claviers, synthés, séquenceurs et électroniques Harold Van Der Heijden: É-Percussions sur 1 et 7 Guido Negraszus:É-Percussions sur 6 Klaus Hoffmann Hoock: Guitares sur 3 Eric Van Der Heijden: Synthé sur 7

chronique

Réalisé initialement en 1993, sur étiquette CUE Records, Different Stories and Twisted Tales a été choisi album de l’année par les auditeurs de l’émission radiophonique consacré à la MÉ; Schwingungen-Wahl de la radio Allemande WDR. Réédité par le label Groove en 2004, ce 9ième opus de Ron Boots a été concocté avec l’aide des musiciens et amis de Ron Boots; Harold Van Der Heijden et Guido Negraszus aux percussions électroniques, du fumant guitariste Klaus Hoffmann Hoock et d’Eric Van Der Heijden aux synthés. Des amis de longue date et des musiciens chevronnés qui surdimensionnent l’approche mélodieuse de Ron Boots sur un album aux tangentes aussi diversifiées que surprenantes.
De lourdes et résonnantes séquences pulsatives sautillent et ondulent sur un synthé spectral en ouverture de Twisted Tales, choisi meilleur titre de MÉ pour 1993. De fines percussions, aux frappes d’une dactylo industrielle, percent difficilement un dense voile mellotronné, avant que de solides frappes de batteries amorcent un premier virage rythmique lourd et soutenu sous un firmament sonore strié d’étoiles filantes synthétisées. Le tempo s’intensifie, répondant aux percussions qui retentissent dans un écho à effet stéréo, sur un mellotron moulant et des accords de claviers à la sonorité d’un xylophone de cristal, où la dextérité d’Harold Van Der Heijden se fait entendre dans un passage légèrement atmosphérique, rappelant l’univers de Klaus Schulze sur Dreams. Un moment de tranquillité qui dégage tout de même une force sonore riche qui nous guide vers une finale époustouflante où solos torsadés et serpentins de synthés fusent de partout, se chamaillant autour de percussions qui déboulent sur une structure ambivalente devenue nettement plus dynamique.
Amor Facit est nettement plus ambiant. Un beau titre qui embrasse les sonorités de Steve Roach, tout comme le poétique Omnus Mundi, avec de fines pulsations tribales dont l’écho forge un léger tempo qui pulse sous une nuée de chœurs célestes qui se moulent à un riche et enveloppant mellotron. Un beau titre pour âmes torturées. Écrit en collaboration avec Klaus Hoffman-Hoock, The Call débute délicatement dans un bain d’arpèges qui scintillent sous de délicates percussions électroniques. Doucement la guitare d’Hoffman-Hoock épanche quelques accords qui introduisent un très beau solo de synthé, avant que la guitare électrique du magicien Allemand transperce The Call de beaux solos incisifs, devenant de plus en plus mordant. Une belle union artistique qui embrasse les effluves d’un Pink Floyd et de Mind Over Matter, surtout avec la fusion synthé, mellotron et guitare, qui clôture The Call. Cuivienen est une superbe douceur. À la fois romanesque et onirique, il coule comme un long fleuve de sérénité avec son intro astrale flottant autour d’un doux mellotron flûté de souffles enchanteurs et de tendres strates synthétisées qui s’épanouissent sur un linceul scintillant de prismes rêvasseurs dont les doux solos embrassent les effluves des premiers Kitaro. Un titre doux, quasiment méditatif, qui s’anime avec de fins éclats synthétisés et de douces pulsations aux légers timbres résonnants, versant vers une finale plus enjouée grâce à un piano plus jazzy que serein, dont les accords tranchent sur un mellotron aux douces rêveries contemplatives. Des cloches et un lourd arrangement orchestral initie Gwahir, dont une lourde séquence résonnante amplifie la sonorité, sans jamais y accentuer l’aspect rythmique. Un titre lourd qui déplace ses arpèges dans un univers sonore aux ambigüités orchestrales et sur un synthé discret, mais dont les souffles ajoutent une profondeur attachante. Different Stories conclut avec une approche électronique équivalente à Twisted Tales. Une sombre intro passive où pulsations basses s’entremêlent à des sonorités hétéroclites sous les voiles d’un doux synthé mellotronné et d’une batterie qui martèle un mouvement lourd et sec, étreignant un fine approche sensuelle avec une belle ligne de basse qui palpite parmi des notes cristallines échappées de 2 claviers qui subdivisent une mélodie, faisant contraste avec la lourdeur des lents frappements de batterie. Le tout évolue en superbe approche séquencée, encerclée de longs et sinueux solos de synthés qui zigzaguent avec acuité, parmi une nébulosité truffé de chœurs mellotronnés.
Different Stories and Twisted Tales est un incontournable dans l’échiquier de la MÉ. Un est un habile mélange des genres qui sortait la MÉ de son giron minimalisme pour embrasser des rythmes en constante permutation, sans pour autant négliger l’approche harmonieuse si chère à Ron Boots.

note       Publiée le mercredi 17 mars 2010

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    Syntheman Art Envoyez un message privé àSyntheman Art

    Un des meilleurs album de Ron Boots. Les synthé fremissent, les mélodies sont rapidement accrocheuses et surtout une musique électronique portée sur une lourde et scintillante rythmique. On sent la pate de d'Harold Van Der Heijden derrière. La collaboration apporte un plus à la musique de Ron. Peut être pas un disque indispensable dans sa collection mais pour tout fana de ce type de musique c'est vraiment à découvrir !!!!!