Satyricon › Megiddo - Mother north in the dawn of a new age

Parfois, il y a certains choix que j'ai du mal à comprendre. Après avoir sorti quelques albums de black metal entre atmo, pagan et sympho acclamés par la critique, voilà que le duo derrière Satyricon nous sort un mini-CD 4 titres contenant un remix technoïde, un morceau ré-enregistré inutile, un live et une reprise de Motörhead. Voilà une idée bien curieuse ! Concernant le premier morceau, je suis totalement allergique à ce genre de choses ! Je ne comprends vraiment pas ! Pour le ré-enregistrement de "The dark castle in the deep forest" (intitulé ici "Night of divine power"), issu du premier album, je ne vois pas trop l'intérêt, mais au moins ce n'est pas une version aussi infâme que le premier titre ! Concernant "Forhekset", tiré de l'énorme "Nemesis divina", le morceau est tellement mal enregistré lors d'un concert à Essen que ça en gâche toute l'écoute ! On n'entend que la guitare rythmique et les claviers ! Pour le reste, c'est complètement noyé dans la masse, surtout la voix. Alors, on arrive à bien voir le côté massif de la musique des norvégiens, mais franchement, la qualité générale du morceau est telle que je préfère 1.000 fois écouter la version sur album, au moins j'écoute autre chose que de la bouillie ! Enfin, la reprise de Motörhead... C'est assez marrant comme choix, parce que Satyricon représente quand même un groupe qui propose des morceaux plutôt développés et variés. Les voilà donc qui choisissent un titre ultra-linéaire d'un groupe de rock pur et dur, sans fioriture (je n'ai pas dit basique ni lassant). Alors bon, c'est marrant deux minutes, mais entendre Satyr essayer de chanter comme Lemmy sur une boite à rythme froide et mécanique et des bruitages à deux balles, à la longue, je trouve ça ridicule. Donc, au final, je trouve ce mini-CD assez pitoyable, mais qui évite la note minimale parce que "Night of divine power" est quand même sympa à écouter même si elle reste anecdotique. Voilà en gros le genre de sorties qui me laisse dubitatif. A oublier !