Vous êtes ici › Les groupes / artistesDDead Artist Syndrome › Prints of darkness

Dead Artist Syndrome › Prints of darkness

cd • 9 titres

  • 1Christmas
  • 2Amy
  • 3Dancing without touching
  • 4Vision
  • 5Hope
  • 6Dance with me
  • 7Think of me
  • 8Red
  • 9Reach

extraits vidéo

informations

Neverland Studios, Whitefield Studios, USA

Il s'agit de la réédition de 1991

line up

Brian Healey (chant, programmation, Gym Nicholson (guitares), Ojo Taylor (claviers), Michael Gerrard Knott (guitare sèche), Mike Saurerbrey (basse), Whitney Quinn (synclavier), Chris Harvey (guitare), Dead Artist Choir (choeurs)

chronique

Rozz Williams l'avait baptisé 'le père du goth chrétien'...Quand Brian Healy sort son premier album en 1990, les fans de rock chrétien sont pris par surprise et ne savent classer cet album qui ne ressemble à rien de ce qu'ils connaissent; l'influence la plus évidente serait The Sisters of Mercy seconde période mais s'il est facile alors de trouver du thrash, du death, du heavy chrétien, les styles punk et gothiques sont totalement absents des catalogues de ces circuits-là...Musicalement, Dead Artist Syndrome se présente comme un one-band accompagné de musiciens évoluant selon les besoins. Si pour un fan de gothic rock, sa musique n'a rien de particulièrement originale, elle n'en demeure pas moins fort plaisante et l'aspect ironique des paroles (la marque de fabrique de Healey) a tout pour séduire. Des Sisters of Mercy, Dead Artist Syndrome a repris la boîte à rythmes sèche et plutôt binaire ainsi qu'un chant assez guttural. Les guitares alternent entre riffs lourds ('Vision', 'Hope') et des touches plus cristallines (le superbe 'Amy') mais généralement, Dead Artist Syndrome privilégie les atmosphères mid tempo sombres ou mélancoliques plus que les chansons rapides, même si 'Christmas' qui ouvre le disque laisserait croire le contraire. Si 'Prints of darkness' n'est pas l'oeuvre la plus engagée de Brian Healey (qui n'aura de cesse de fustiger les dérives des églises évangéliques, leur conservatisme, leur goût de l'argent et leur flirts non dissimulés avec l'extrême-droite), le ton n'est généralement pas joyeux ou s'engouffre dans le sarcasme...Les doutes quant à la foi ('Hope'), l'ironie face au commerce de Noël ('Christmas'), la perte ('Red'); même 'Amy', dont les textes ridicules ont tout d'un poème de collégien, devient un morceau triste de par ses harmonies et son clavier mélancolique. Je ne puis m'empêcher de songer au projet sud-africain The Awakening dans la manière de composer même si Dead Artiste Syndrome privilégie une approche plus dépouillée. Un bel album en tous cas, à l'accroche mélodique efficace, malgré le dispensable 'Reach' un peu trop gnagnan à mon goût. Pour la rubrique 'people' signalons que Brian Healey est également acteur et qu'il a doublé l'acteur John Candy à plusieurs reprises...Comment ça, on s'en tape ?

note       Publiée le samedi 13 février 2010

Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

The Awakening - The fountain

The Awakening
The fountain

The Sisters Of Mercy - Floodland

The Sisters Of Mercy
Floodland

S'il fallait chercher une influence...

Goth Town - The Clouds

Goth Town
The Clouds

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Prints of darkness" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Prints of darkness".

    notes

    Note moyenne Aucune note pour ce disque pour le moment. N'hésitez pas à participer...

    Connectez-vous ajouter une note sur "Prints of darkness".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Prints of darkness".