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Tom Waits › Glitter and Doom Live

  • 2009 • Anti 7053-2A • 2 CD

cd • 109:19 min

cd 1 • 17 titres • 73:26 min

  • 1Lucinda - Ain't goin down 5:36
  • 2Singapore 4:59
  • 3Get behind the mule 6:25
  • 4Fannin street 4:15
  • 5Dirt in the ground 5:17
  • 6Such a scream 2:54
  • 7Live circus 5:04
  • 8Goin' out west 3:47
  • 9Falling down 4:20
  • 10The part you throw away 5:06
  • 11Trampled rose 5:05
  • 12Metropolitan glide 3:09
  • 13I'll shot the moon 4:24
  • 14Green grass 3:20
  • 15Make it rain 3:58
  • 16Story 2:01
  • 17Lucky day 3:46

cd2 • 1 titre • 35:53 min

  • 1Tom tales 35:53

informations

Tournée Glitter & Doom, Angleterre, Irlande, France, Italie et États-Unis, 2008

http://www.tomwaits.com/

line up

Seth Ford-Young (contrebasse), Casey Waits (batterie, percussions), Sullivan Waits (saxophone, clarinette), Tom Waits (chant, guitare, piano), Patrick Warren (piano, orgue, claviers), Omar Torez (saxophone, harmonica, guitare)

chronique

Depuis le temps que Monsieur Waits trimballe sa carcasse et son faciès de gueule cassée dans les corridors de notre mémoire collective, on en avait oublié que derrière la bête de cirque se cache aussi une bête de scène. Car, si je ne me trompe pas, il faut remonter à 1988 et "Big Time" pour retrouver les traces du dernier témoignage en concert du bonhomme ! Il faut dire que celui-ci venait de franchir un cap important avec la trilogie "Swordfishtrombones", "Rain Dogs" et "Frank’s Wild Years" qui allaient durablement influencer la suite de sa carrière. Et si celle-ci allait reprendre un sérieux coup d’accélérateur en 1992 avec le fabuleux sursaut "Bone Machine", Waits n’a depuis cessé d’explorer ses démons intérieurs avec une instrumentation sommaire, lorgnant souvent du côté du grotesque, renforçant, disques après disques, le côté déstructuré et maudit qu’il cultive en réalité avec plus d’intelligence que d’instinct, broyant sa voix dans ce râle inimitable qui l'identifie entre mille. "Glitter and Doom" se veut donc tel un compendium de tout ce temps passé à traîner dans le Bayou, à y visiter les dernières granges épargnées par l’ouragan, à y récolter pièces métalliques et autres hélices rouillées qui serviront de casseroles à musique. À tant d’efforts consentis aussi afin de séduire la douce Alice, quand ce n’est pas à soulager ses peines de cœur, une bouteille à la main, en taillant une bavette avec les demeurés du coin. Oui, c’est tout cela "Glitter and Doom". Un témoignage plus qu’honnête mais pas forcément fidèle puisqu’il a été curieusement décidé de gommer toutes les interactions entre le public et un Tom Waits qui se révèle étonnamment très affable. À l'instar du curieux disque "Arc" qui proposait un montage de toutes les improvisations noise de Neil Young sur le double live "Weld", on hérite ici d'un second disque intitulé "Tom Tales", compilant une série d'interventions, soit trente cinq minutes de bla bla ininterrompu, faisant passer Tom Waits pour le nouveau comique de quartier. En opérant un tel choix, c’est une partie de la chaleur communicative du personnage qu’on enlève mais, après tout, nous n’en sommes plus à une étrangeté de plus ou de moins, pas vrai ?

note       Publiée le vendredi 29 janvier 2010

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    commentaires

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    Rodeubleu Envoyez un message privé àRodeubleu

    Le live aurait pu être génialissime si Tom ne forçait pas sa voix gutturale sur tous les morceaux... Le meilleur exemple est à la fin de Tom Tales, quand il reprend Picture In A Frame, sa voix forcée massacre l'originale de Mule Variations...

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    et quand on trouve un file Nighthawks at the dinner, et qu'on se dit "putain ça a été filmé ce truc !, pas possible !" bah en fait c'est un film de boules. je vous dis pas comme j'étais colère.

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Quand on essaye de le télécharger, on tombe sur plein d'autres lives de cette tournée, des pirates, avec plus de morceaux, et un son encore meilleur !

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    ouais d'ailleurs la vidéo de Big Time (trouvable par des moyens illégaux en attendant la messianique réédition) tue tout, je dois tjrs chroniquer le lp, ce qui me permettra d'en parler, c'est fuckin' recommended...

    Death4u Envoyez un message privé àDeath4u

    Ce live est plutôt intéressant mais je trouve les versions proposées un peu minimaliste par rapport aux titres de Big Time, qui à l'opposé proposait des orchestrations plus riches que sur les albums studios.

    Note donnée au disque :