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Callisto › Live at The Hampshire Jam
- 2009 • AD Music 1 Téléchargement Web
cd • 2 titres • 65:00 min
- 11 The Lighter Side of Gravity 30:03
- 22 The Darkness of Night 34:57
informations
Enregistré le 31 Octobre 2009 dans le cadre du Hampshire Jam 8.
Pour plus d'info sur Callisto et entendre des échantillons sonores: http://www.admusiconline.com/ ainsi que http://www.admusiconline.com/main/CallistoIndex.html
line up
David Wright et Neil Fellowes: Keyboards, synthétiseurs Korg Karma & Yamaha Ex5, Logic Audio Pro, ainsi que Synthétiseurs virtuels et FX
chronique
Ça fait tout un bail que l’on avait entendu parler de Callisto. Depuis le magnifique Signal to the Stars, paru en 2004, David Wright et David Massey ont laissé les fans de ce nouveau duo Anglais en attente. Des rumeurs sortaient ici et là sur un éventuel album, mais rien de concret ne se produisait jusqu’au Hampshire Jam 2009 où Callisto performait pour la toute première fois en concert. Pour l’évènement Neil Fellowes accompagnait David Wright et Callisto présentait deux titres qui figureront sur leur prochain album; NYX. Deux titres largement détaillés et exploités à fond qui se collent au style poétique et romanesque de Signal to the Stars tout en embrassant des influences de Tangerine Dream et Redshift, ainsi que quelques influences arabiques. Enregistré en concert, The Lighter Side of Gravity et The Darkness of Night sont disponibles en format téléchargeables, sur le site de AD Music et MusicZeit, en attendant l’arrivé de NYX.
The Lighter Side of Gravity ouvre le bal avec une sombre intro cosmique. On s’assoit, on relaxe et on imagine facilement un engin spatial défilé parmi astres et galaxies. Une fine séquence en émerge vers la 5ième minute. Elle sautille et enfile un tempo sur ses accords minimalismes qui roulent comme un train sur une route linéaire, accompagné par un synthé aux lignes insistantes et aux harmonies captivantes teintées de solos torsadés. Le tempo augmente son intensité à mesure que la pièce évolue, pour écraser d’une lourdeur séquentielle vers la 10ième minute, avec une bonne basse qui mord une cadence devenue plus explosive. Une cadence qui se voit insufflée un deuxième souffle avec de lourdes percussions électroniques dont les frappes se perdent dans un sillon rythmique très près des séquences cahoteuses et échotiques de Chris Franke, dont les accords bondissants sillonnent des synthés hurlants et hargneux aux souffles Redshiftiens. Comme le train passant sous un tunnel, la 2ième partie plonge dans une brève phase atmosphérique avec de belles strates aux ondes spectrales qui enveloppent une fine séquence plus limpide dont les accords tourbillonnent dans un ciel ocré. Les souffles mellotronnés déposent une aura de mystère sous des cymbales qui épousent le bruit des rails. Graduellement cette 2ième partie de The Lighter Side of Gravity hoquète d’un tempo nerveux. Les séquences deviennent plus agitées, se mêlant à des percussions qui roulent comme des tonnerres dans une approche tribale cosmique qui s’épanche sur un superbe mellotron flûté, harmonieux et tout à fait délicieux. Une finale qui nous ramène dans les sillons harmonieux de Signal to the Stars. The Lighter Side of Gravity est un très bon titre. Lourd avec des permutations cadencées très intéressantes, il est solidement exploité et travaillé dans toutes ses profondeurs. Un long titre qui plaira aux fans de Tangerine Dream, Redshift et Callisto…évidemment.
The Darkness of Night est bien différent. Un long titre empreint de romanesque et d’une magie musicale qui est l’apanage du duo Massey/Wright. De fins accords de piano traînent leurs mélancolies dans une brumeuse aux vagues de solitude. Des délicates pulsations sautillent avec un creux de réverbération, se permutant en des percussions tablas qui résonnent parmi de délicats arpèges hésitant. Des accords qui enjolivent une tendre rythmique arabique enveloppée d’un doux mellotron à l’étreinte lascive et d’un synthé aux souffles symphoniques, mais discrets, n’osant pas brusquer cette douce danse astrale qui s’étend sous nos oreilles. Une danse envoûtante qui sommeille à l’ombre d’un mellotron très Crimsonnien, alors que le tempo accélère subtilement, mais gardant en mémoire la fine approche suave et mélodieuse qui parfume The Darkness of Night depuis son intro. Et, comme dans un rêve, tout s’arrête brusquement. Vers la 17ième minute, le rythme se casse et percute une lourde séquence nerveuse qui virevolte dans un tourbillon sonore intempestif où séquences giratoires déboulent à fond de train. Un rythme endiablé qui déboule parmi des synthés aux souffles autant spectraux que romanesques, échappant des strates en fusion parmi des arpèges égarés, emportés de longs solos langoureusement torsadés et par des lignes aux souffles débridés qui épousent une tempête séquentielle infernale.
Ça fait du bien d’entendre du nouveau Callisto et Live at The Hampshire Jam semble être le prélude à un superbe album qui nous attend en début de 2010. Un très bon album en concert, avec 2 longs titres finement élaborés qui étonnent autant par la douceur que la rythmique débridée.
note Publiée le jeudi 31 décembre 2009
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