Dark Funeral › Angelus exuro pro eternus

4 ans d'attente enfin récompensés, Dark Funeral revient dans les bacs avec "Angelus exuro pro eternus".

Se sont-ils assagis ? ont-ils un peu radouci leur style ? et puis quoi encore encore ????

Fi du style un peu policé - façon de parler - de "Attera totus sanctus", Lord Ahriman et sa horde sont revenus vers Peter Tagtgren et le studio Abyss pour nous y forger une tuerie comme il en sort peu. Ne cherchez pas la moindre fioriture dans ce nouvel album, il n'y en pas. Dark Funeral fait du blasting black metal sans concession... rectification : Dark Funeral EST le blasting black, il le maîtrise parfaitement, il l'incarne et peut même se permettre la (toute) petite fantaisie de faire des chansons parfois acrobatiques.

C'est clairement la cas avec ce nouvel album, Dark funeral attaque directement avec 2 morceaux blastant au possible : "the end of human race" et "The birth of vampiir". Pas le temps de souffler avec "Stigmata" même si le morceau démarre lentement, ce n'est qu'une prise d'élan... et les blasts ne s'arrêtent pas là avec "Angelus exuro pro eternus", et il y en a d'autres... Pourtant, le groupe sait aussi nous montrer une autre facette de son (black) art avec des titres comme "In my dreams" (Non, ce n'est pas une cover de Dokken pour ceux qui connaissent) et surtout le magnifique "My funeral" dont est tirée une vidéo déjà célèbre et... censurée. Des titres plus lents et plus axés sur la puissance, faisant parfois penser à un prédateur qui rode...

Dark Funeral gagnerait d'ailleurs à plus développer cette aspect de sa musique et à composer plus de morceaux dans la veine de "My funeral" ou "An apprentice of satan", tant cet aspect est aussi riche que peu trop peu exploré chez ce groupe.

C'est en cela qu'on retira un demi-point à "Angelus..." Malgré cela, les fans de Dark Funeral retrouveront ici les grands moments de "Secret of the black art" ou "Vobiscum satanas" : une musique ultra violente mais plus mûre peut être, le tout sur fond d'un satanisme très (trop ?) primaire qui finit tout de même par provoquer au moins un sourire... voila où ils ont perdu l'autre demi point.