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Voodoo Church › Eminence of demons

cd • 15 titres

  • 1Crumble
  • 2Darker my love
  • 3Burning obsession
  • 4Everywhere
  • 5Death's messenger
  • 6Glass pyramid
  • 7Entity
  • 8Delicious suicide
  • 9Veils of masquerade
  • 10Flesh
  • 11Unhapiily ever after
  • 12Lullaby curses
  • 13Idleness and industry
  • 14Once upon...
  • 15Eminenza

informations

Seven ravens Studio, Homebrew Studio, USA

Présence de Rikk Agnew (Christian Death, The Adolescents). Le livret contient un lien vers des bonus exclusifs.

line up

Rikk Agnew (guitare additionnelle), Tina Winter (chant), Randall Cole (basse), Bob Reiner (guitare), Danny Frankenstein (guest basse), Ashes (basse additionnelle)

chronique

Avant d'entamer cette chronique, rappelons que le blanc est couleur de deuil dans certains pays; en effet, si il est très utilisé dans la présentation du livret, c'est bien le noir qui hante les compositions du nouvel opus de Voodoo Church. Près de cinq ans après la sortie de 'Unholy burial', les Américains nous présentent un album qui surprendra peut-être certains fans. Si la base reste clairement deathrock (l'excellent 'Glass pyramid' et ses accords orientaux), les rythmes souvent lents et les guitares alourdies louchent parfois carrément vers le doom metal old school ('Everywhere' et sa lenteur funèbre doivent beaucoup à Black Sabbath)...Faut-il y voir l'influence du nouveau guitariste ? Toujours est-il que cette option permet à la musique du groupe d'évoluer même si elle ne garantit pas forcément son originalité. Reconnaissons que cette lenteur lourde colle bien avec le timbre de Tina qui prend une teinte particulièrement vénéneuse et même quand sur le beau 'Veils of masquerade', l'intro débute avec un chant plus éthéré, l'obscurité pesante reprend vite ses droits. Certains passages m'évoquent parfois les Anglais de Sleeping Dogs Wake ('Idleness and industry', 'Delicious suicide') pour l'électricité des guitares couplée avec un chant plus 'léger' mais le ton général reste deathrock, les carillons balayant régulièrement le doute. Globalement, ce disque reste un cran au dessous de son prédécesseur mais ne manque pas de qualités, plusieurs pièces se dégageant rapidement ('Delicious suicide', 'Glass pyramid', 'Veils of masquerade' ou 'Flesh'). Je déplore l'emploi d'effets pas toujours nécessaires sur la voix de Tina mais l'ambiance pesante et noire me séduit sans trop de problèmes. Il se pourrait cependant que certains fans ne partagent pas mon avis; je recommande plusieurs écoutes avant un avis définitif. 4,5/6

note       Publiée le lundi 7 décembre 2009

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