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Healing Force › The songs of Albert Ayler
- 2007 • Cuneiform records 1 CD
cd • 8 titres • 79 :19 min
- 1New New Grass / Message from Albert Music is the Healing Force of the Universe
- 2Japan / Universal Indians
- 3A Man is Like a Tree
- 4Oh! Love of Life
- 5Thank God for Women
- 6Heart Love
- 7New Generation
- 89New Ghosts / New Message
informations
line up
Henry Kaiser (guitare), Mike Keneally (piano, guitar, voice), Weasel Walter (drums), Vinny Golia (reeds), Aurora Josephson (voice), Joe Morris (guitar and double bass), Damon Smith (double bass)
chronique
Encore un tribute qui ne s’assume pas, hein ? Concept à la mode ? Celui-ci est tout autant pétri de sincérité que le This Immortal Coil, mais le résultat est incroyablement poussif et téléphoné, ce qui est d’autant plus dommage que de superbes moments de grâce subsistent. Mais voilà, ils surnagent au milieu d’un cd rempli ras à la gueule de boeufs post-hippie complètement absconses et à des années lumières de l’esprit – ceci n’engage que moi – violent et extrême d’Albert Ayler. Etonnant de voir ce rageux de Weasel Walter participer à un tel projet mou du genou. D’entrée, on est accueilli par un baratin baba cool qu’on croirait tout droit sorti des pires moments des seventies, suivi par la prestation vocale d’Aurora « c’est moi la gourou de l’atelier musique-découverte » Josephson, insupportable et niaise, bloquée en mode « c’est magnifique, respirez à fond, gambadez tout nu » sur tout l’album. Cela n’empêche certes pas d’apprécier ce que les zicos font derrière, entre saillies psychés et jams ambient fleurant bon la marijuana, d’autant plus qu’ils jouent derrière les enregistrements d’Ayler de l’époque… Un concept tout à fait contradictoire avec l’esprit d’immédiateté et de rugosité de cette musique, vaguement avoué et justifié par l’ordonnateur du tribute, Henry Kaiser, sous prétexte que la période ici couverte (les albums tardifs Love Cry, New Grass et Music is the healing force of the universe) fut incomprise en son temps et mérite une redécouverte. S’il est vrai que, tout comme pour Coil d’ailleurs, Ayler est un artiste un peu trop mésestimé et ignoré (sans atteindre le stade ingrat d’artiste maudit comme Arthur Russell), on se demande parfois si son nom ne risque pas de devenir un parapluie sous lequel on pourrait faire n’importe quoi en se garantissant une caution « spirituelle » ou je ne sais quoi. Beaucoup d’énergie dépensée alors qu’il y a des albums de Flying Luttenbachers à enregistrer… A écouter tranquille dans son bain pour ceux qui aiment vivre dangereusement (non pas parce qu’il sera froid au bout de 80 minutes mais surtout parce que vous risquez de vous endormir avant…).
note Publiée le vendredi 4 décembre 2009
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
This Immortal Coil
The dark age of love
même exercice d'un supergroupe monté spécialement pour un hommage, réussi cette fois...
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- Seb de Super › Envoyez un message privé àSeb de Super
Je connais pas celui là, mais dans le même genre il y a Spiritual Unity de Marc Ribot avec Henry Grimes.