Vous êtes ici › Les groupes / artistesPPutrevore › Morphed from deadbreath

Putrevore › Morphed from deadbreath

cd • 8 titres • 32:29 min

  • 1Aeon Leviathan04:08
  • 2Torn From The Abz04:17
  • 3The Skies Vomit Sulphur03:51
  • 4As They Return05:39
  • 5Obscene Devourment04:22
  • 6Dark Surgery Of The Ancients03:51
  • 7From Depths Monstrous03:52
  • 8Pale Bare Skull04:11

informations

line up

Rogga Johansson (guitares, chant), Dave Rotten (chant), David Ekevarn (batterie)

chronique

… ou la rencontre entre un type old-school du Sud (nominativement, Dave Rotten, beugleur en chef chez Avulsed) et un type très old-school du Nord (Rogga Johansson, qui fait pleins de trucs généralement à l’ancienne, avec des gens pas forcement très propres sur eux, on en reparlera). Une rencontre probablement faite via des trades du genre "ta démo de Depravity contre ma VHS de Redneck zombies", et qui a donc débouché sur une association musicale originellement nommée Deadbreath, puis Putrevore, et finalement, à la sortie de ce premier album via Xtreem records, histoire de rester dans la famille. Alors voilà, Morphed from Deadbreath, c’est un peu Leatherface qui s’invite à "la Nuit des mort vivants”, un style qui flirte à la fois avec le marécageux limite pataud et le charcutage ultra-bœuf. Et dès l’intro, aucun doute, Putrevore s’est attaché à rendre particulièrement hommage à Incantation et à la scène finlandaise du début des 90s, qui se distinguait du voisin suédois par son feeling plus Dark porté par des productions particulièrement crades. Majoritairement mid-tempo et définitivement sans fioritures, l’ensemble se révèle donc extrêmement oppressant, porté par un son dégueulasse et surboosté par les riffs de Rogga Johansson dont le jeu se fait ici aussi simpliste qu’efficace, offrant le terreau idéal à son acolyte espagnol qui pousse ici ses régurgitations à un niveau de gravité proche de celui atteint en son temps sur l’unique album de Demilich. Même si l’ensemble reste assez dans l'ambiance déconne entre potes, on est ici assez loin de l’esprit relativement "fun" des sorties Death old school actuelles, Putrevore donnant plutôt, à la manière de ses influences, dans un registre tellement jusqu'au-boutiste et imprégné par sa culture de l’horreur qu’il en devient malsain. Plus qu’à espérer qu’ils se mettent à plancher sur une suite…

note       Publiée le mercredi 11 novembre 2009

Dans le même esprit, yog sothoth vous recommande...

Demilich - Nespithe

Demilich
Nespithe

Incantation - Diabolical conquest

Incantation
Diabolical conquest

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Morphed from deadbreath" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Morphed from deadbreath".

    notes

    Note moyenne        6 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Morphed from deadbreath".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Morphed from deadbreath".

    Raudus Envoyez un message privé àRaudus
    avatar

    En effet, bonne synthèse des deux précédents, avec du rab de grumeaux. Je crois qu'il est temps d'arrêter de leur briser le coeur sur bandcamp et de leur ouvrir mon porte-monnaie.

    Note donnée au disque :       
    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
    avatar

    ... à l'écoute présentement, le petit dernier... et il est bien baveux !

    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
    avatar

    j'ai moins aimé le 2nd, et pas encore écouté le petit nouveau qui est sorti, là

    Raudus Envoyez un message privé àRaudus
    avatar

    Découvert ce groupe à l'envers par Macabre Kingdom (une tuerie absolue pour ma part, quelque part entre le Unholy Cult d'Immolation et le Mortal Throne of Nazarene d'Incantation). Du coup celui-ci me paraît quelque peu redondant, même si ça reste sur le dessus du panier du revival death old-school.

    Note donnée au disque :       
    vargounet Envoyez un message privé àvargounet

    D'acc j'avais vu ça sur un autre forum mais je ne suis plus trop l'actualité ...

    Note donnée au disque :