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Bumcello › Animal sophistiqué

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devin      dimanche 25 octobre 2009 - 08:52

cd • 12 titres • 45:45 min

  • 1Gogo
  • 2Jet Set
  • 3Bombay
  • 4Djizzney
  • 5T Tris(te)
  • 6Dalila
  • 7Animal Sophistiqué
  • 8Let It Shin
  • 9Sierra Mountain Top
  • 10X-Ing
  • 11Sweat Sweat Sweat
  • 12Monolife

informations

Produit, composé et arrangé par Bumcello – Enregistré au Studio Labo-M-2, Père Lachaise en Juin/Juillet 2005 – Ingé-son : Olivier Lude, assisté par Arnaud Bascunana et François de Gaudemar – Mixé par Olivier Lude et Bumcello au Studio Labo-M-2 – Pré-production au Dungeon, Porte de Clichy (2004) – Masterisé par Mike March à The Exchange, Londres.

Photographies et Artwork : Medal

line up

Cyril ‘Bum’ Atef (Batterie, Percussions, Steel Drum,Tubular bells sur Gogo, Chant), Vincent ‘Cello’ Segal (Violoncelle électrique et acoustique, guitare, basse, Tubular bells sur T Tris(te)). Additional Animals : Tommy Jordan (chant sur Gogo, Bombay, Let it Shine, Dalila, Animal Sophistiqué, Djizzney, Sierra Mountain Top, Sweat Sweat Sweat, Monolife), Piers Faccini (chant sur Let it shine, Dalila, Djizzney), Vic Moan (chant sur Jet set), Yon et Sarah (chant sur X-ing), Hervé Cavelier (Violon sur Bombay, Let it Shine, Dalila, Djizzney, X-ing, Sweat sweat sweat), Jean-Marc Apap (Viole sur Bombay, Let it Shine, Dalila, Djizzney, X-ing, Sweat sweat sweat)

chronique

  • funkycellobootyshakemusic

Artificiers reconnus pour leur mélange sucré-salé superposant musiques du monde, recherches formelles et bon vieux groove rock façon Big Soul ou FFF, Cyril Atef et Vincent Segal - respectivement batteur/ambianceur et violoncelliste/contrebassiste de M – n’avaient à priori pas tout pour m’attirer vers leur Animal Sophistiqué, jolie figure de style pour ne pas dire "Homme". Expérimental par essence, cet animal à deux têtes aime passer du coq à l’âne, mettre sans dessous les structures de ses chansons, et surtout ne jamais être là ou on l’attend. De Bumcello, je connaissais surtout certains morceaux lents voire chiants de l’album très lovey dovey Nude for Love, ainsi que leurs heures expérimentales avec le double live Get Me ou Booty Time, sorti sur le label Signature… Mais ce Animal Sophistiqué a été une totale surprise… C’est, ma foi, l’album que les Red Hot ne veulent plus nous donner : funky, paillard, virtuose, cossu, tubesque de bout en bout… Dès Gogo et son gros riff qui tue (c’est juste hallucinant de se dire qu’un truc aussi simple n’a jamais été enregistré avant 2004), on sait plus où on habite : on dirait du Deep Purple, mais la guitare sonne comme une scie circulaire en pâte à modeler… Normal, c’est du violoncelle électrique. Le morceau, tout comme la chanson-titre, est un tube de hard rock transversal. Et des trouvailles comme ça, le cd en regorge. Il débute donc sur les chapeaux de roues, et ne pas danser s’avère une lutte de tous les instants, perdue d’avance. Une petite pause-sangria avec le plus alangui Bombay, et on repart sur le dancefloor… Djizzney est un whiskey-coca galvanisant qui devient carrément hilarant sur le pont, avant de finir en rap tel qu’aurait pu le composer Anthony Kiedis en 83. Le contrepoint est saisissant avec des morceaux doux-amers, d’une tristesse belle comme un coucher de soleil sur la jungle que sont T Tris(te) (et ses cris de singe joués au violoncelle) et Sierra Mountain Top. Ce dernier est d’ailleurs un ovni musical comme on en voit pas assez souvent, complètement mystique et troublant, entre lumière orientale et sub-basses ombrageuses (fichtre, ce son). Et puis il y a Dalila, croisement bâtard entre la mélancolie et le festif. Enfin, il y a Let it Shine, cet immense et irrésistible chef d’œuvre, premier avatar breveté de deep-house acoustique, entre Herbert et probablement autre chose, mais on n’a pas encore trouvé quoi. Trop beau pour être vrai. Là où ils sont forts, ces deux olibrius aux plumes multicolores, c’est qu’ils alternent un côté trouvailles sonores bien fraîches, voire sérieusement innovantes, avec un esprit d’obsédé sexuel qui plane sur tout l’album tel ce diablotin de Bum (pas sombre, mais incontestablement expérimental comme gars) planant comme à son habitude sur la tronche du public après un slam. Il n’y a qu’a écouter le trip-hop moîte de Sweat Sweat Sweat, harmoniquement sublime, infiniment riche sur le plan de la production, et pourtant essentiellement axé sur la Chose, de préférence dans un sauna… Superficiel où aventureux ? Animal où Sophistiqué ? Les deux, mon général. Un très, très gros 5/6... Mais un album avec une chanson contre la vitesse au volant (l’insupportable X-ing) ne peut raisonnablement prétendre à la note maximale. Et puis, faut-il être vraiment sadique pour nous laisser sur une note aussi désespérante et sans issue que Monolife…

note       Publiée le dimanche 25 octobre 2009

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    Wotz > C'était un violoncelle volant (avec deux ailes).

    SEN Envoyez un message privé àSEN

    J'les ai vu en concert au NJP il y a quelques années... Et le souvenir que j'en garde c'est un interminable "ennui" ! J'étais venu voir "Happy Apple" qui jouait après eux, heureusement qu'ils étaient là pour sauver la soirée !

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Quid de l'orthographe iconoclaste de violoncelle ?

    Uhu Envoyez un message privé àUhu

    La chronique fait diablement envie, il vaut quoi "Lychee Queen", leur dernier?