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Film Noir › Never ending dream

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Faust Méphistophélès      vendredi 14 novembre 2014 - 13:30
KRegoR      vendredi 30 août 2013 - 22:19
Dorian Grey      mercredi 23 mars 2011 - 01:33

vinyl 33t • 6 titres

  • 1Excuse
  • 2Fuild idols
  • 3Drowned kiss
  • 4Decry
  • 5Rainfall
  • 6Sin

extraits vidéo

informations

Les titres 1 à 3 constituent la face A, les autres formant la face B. www.myspace.com/filmnoirgr

line up

Maria Gabriela Loukaki (chant), Kostas Sokialis (guitare, clavier), Kiriakis Coti (basse), Vassili Nakis (clavier), S.Adam (batterie)

chronique

Film Noir, une météore dans le paysage cold wave grec, un album magnifique devenu presque introuvable (un de plus !) et ces paroles du refrain final de 'Excuse' qui tournent en boucle dans ma tête: 'How can people know me when I don't even know myself'...triste destin tout de même pour Maria Gabriela Loukaki, partie en Australie et qui mourra âgée de trente-trois ans, terrassée par un cancer. Oh bien sûr, Film Noir nous fera le coup du deuxième album en 1990 mais les années new wave touchaient à leur fin, et puis, sans sa voix à elle, à quoi bon ? Six morceaux que l'on souhaiterait voir réédités et dont certains circulent grâce à la magie de MySpace, six pièces d'une pop mélancolique fortement influencée par les Cure. Des guitares cristallines et grises, telles qu'on ne les attendrait pas dans des paysages réputés pour leur soleil, des nappes de clavier en deuil et le chant de Maria Gabriela, qu'on rapprochera de Siouxsie ou Ariane de Excès Nocturne...C'est peut-être très personnel mais ce disque, pas foncièrement original, me remplit d'une indicible mélancolie à chaque fois de par son aspect émotionnel profondément marqué; il y a quelque chose de tellement simple et beau dans ces mélodies, l'accroche est pop et pourtant, que de tristesse ! Un spleen calme, résigné, évoquant une ballade le long des falaises alors que le soleil se meurt au loin; on pourrait courir, respirer à plein poumons pour se libérer de ce poids qui écrase, saisir la vie du bout des doigts, et on le fait en espérant que ça durera toujours, qu'une lumière viendra...Mais le film de la vie reprend son cours et Maria Gabriela s'en est allée...ou quand le gris se change en noir.

note       Publiée le mardi 1 septembre 2009

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    commentaires

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    ça vient d'être réédité avec single bonus ^^

    Kronh Envoyez un message privé àKronh

    Mais quasi introuvable... Vraiment dommage. Une perle de plus en plus rare et que j'espère pouvoir un jour me procurer à prix décent (200€ sur discogs d'ocaz c'est pas top) Enfin j'ai pas fini de rêver... En tout cas l'atmosphère sur ce disque est absolument remarquable, j'ai du me le passer cent fois, en boucle les jours de ciel gris. La voie de Maria est vraiment sublime. Enfin tous les jours ne sont pas gris, mais "Never Ending Dream" fera toujours son effet.

    Dorian Grey Envoyez un message privé àDorian Grey

    Très grande et excellente découverte en ce qui me concerne, un des albums que je me suis le plus souvent passé ces derniers mois. Un disque intense chargé de bout en bout d'émotions, de mélancolie et de tristesse, comme le dit si justement la chronique.

    Note donnée au disque :       
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    voilà qui a l'air intéressant... ta chronique + la pochette donne envie d'en savoir plus... 'How can people know me when I don't even know myself' , c'est effectivement une phrase on ne peut plus vraie et qu'on appliquer à beaucoup de monde je crois (je m'inclue dedans...). ça doit surement venir d'un roman à la base car je l'ai déjà vue plusieurs fois dans des chansons, dans "I don't know myself" des Who nottamment...