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Renaissance › Illusion
informations
Olympic Sound Studio et Island Studios, Londres, Angleterre, 1970
line up
Louis Cennamo (basse), Michael Dunford (guitare), John Hawken (claviers), Jim McCarty (batterie, choeurs), Jane Relf (chant, percussions), Keith Relf (chant, guitare), T. Crow (chant), Don Shin (piano électrique), Neil Corner (basse), T. Slade (batterie)
chronique
La seconde session studio de Renaissance est une curieuse affaire. Bien malgré elle, celle-ci contribue à rendre encore plus atypique qu'elle ne l'est l'histoire pourtant tourmentée du groupe britannique. Avec "Illusion", Relf et McCarty ont déjà atteint le point de rupture. Le groupe ne survivra pas au disque qui, raisons contractuelles obligent, sera terminé vaille que vaille par l'addition d'enregistrements annexes dans des combinaisons inédites ("Past Orbits of Dust" qui voit Don Shin remplacer John Hawken) où parfois des membres de la formation originelle côtoient ceux à qui ils passeront bientôt le flambeau (le guitariste Michael Dunford apparaissant ainsi pour la première fois sur "Mr.Pine"). Très vite, après les Yardbirds, Relf et McCarty vont donc une nouvelle fois abandonner le navire, nos deux compères semblant décidément bien incapales de gérer les projets qu'ils mettent sur pied. Et, paradoxalement, après leur départ, Renaissance sera appelé à un beau succès. Tristement, l'histoire se répète, comme si notre duo était frappé d'une quelconque malédiction ... Toutes ces circonstances étranges expliquent pourquoi l'album ne sera publié dans un premier temps qu'en Allemagne seulement. L'Angleterre redécouvrira ce chaînon manquant dans l'historique du groupe que lors de sa première parution officielle, en 1977 ! Si l'influence néo-classique s'y fait toujours clairement entendre, celle-ci est diluée de manière plus raffinée dans des arrangements plus distingués, moins grossiers dans leur traitement, où l'acoustique prédomine. La voix de Jane Relf est bien plus mise en relief qu'auparavant, augurant l'ère Haslam. Un soin tout particulier a été ainsi porté aux mélodies, Renaissance alignant alors quelques thèmes mémorables comme ceux de "Love Goes On", "Love is All" ou encore "Face of Yesterday", transpirant une ingénuité sans doute trop parfaite que pour être tout à fait honnête. Ce que "Illusion" perd en audace et prise de risque, il le gagne en lisibilité et en efficacité.
note Publiée le samedi 29 août 2009
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- jandermaur › Envoyez un message privé àjandermaur
Bonjour, je ne poste pas souvent (sans que ça m'empêche de consulter très régulièrement le site), juste pour plussoyer. L'album d'Armageddon est vraiment jouissif ! J'aime beaucoup les 2 premiers Renaissance, avec tout ce qu'ils peuvent avoir comme défauts.
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
A noter que Relf et Cennamo ont ensuite fondé le plus couillu Armageddon dans un esprit très hard / prog 70's.