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Vasko Velickovski
La psytrance moderne, non merci. Ces dougoudoum dougoudoum sans mélodie ni finalité autour desquels gravitent X effets usés jusqu'à la moëlle avant l'inévitable swoosh du seizième temps, ça va deux minutes, c'est chiant sur dix et insupportable sur soixante ; quant à monter une scène entière dessus, très peu pour moi. Pourtant, caché dans le marasme ambiant, un sous-genre “dark psytrance” existe, désignant un disque tous les quinze mille car trop glauque ou bizarre pour rester en surface. C'est depuis ces bas-fonds que je vous ai sorti ce terrible 'Psychotermic Meditation' qui ravalera la chique de ceux qui comme moi avaient cru pouvoir tirer un trait sur le genre. Si je vous dis The Nommos en mieux, vous vous en foutez. Si je vous dit 'Momentum' de Monolake version psytrance, je sais que certaines oreilles vont se lever. Ces rythmiques sèches, ces réverbérations intenses, cette production cristalline, ces impacts lourds et précis : tout converge vers une forme d'esthétique IDM autour d'une structure psytrance classique, mais dont la souplesse soudainement caoutchouteuse et le pouvoir de torsion étonne et inquiète. De la musique fonctionnelle donc, dont le but avoué est le même que pour The Nommos : vous faire exploser la tête. Et dans le cas d'Encephalopaticys, ça n'est manifestement pas pour vous faire planer. Les uns après les autres, les titres vous plongent dans une tourmente psychotropique de moins en moins reconnaissable, où une voix répond à un grésillement, un grinçement à une secousse, un écho à un drone, un balayage à un cri. La réalité suinte comme neige au soleil et l'on est propulsé comme prisonnier d'un wagon de train fantôme plongeant dans un puits sans fond. Des images de tout et de rien fusent de part et d'autre du wagonnet ; corps, sensations et couleurs se mélangent en quelques lignes vagues tandis que la vitesse augmente, poussant l'auditeur de Charybde en Scylla jusqu'au point de rupture dans 'The Biggest Experience' où notre chariot se transforme en bolide abstrait parcourant l'univers de Tron dans sa variante trip sous acide. Bricks will be shat !
note Publiée le mardi 18 août 2009
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Y'a bon, et là-dessus je me joins au born to gulo d'en dessous : y'a du Velvet Acid Christ version macroscopique là-dedans. Manque peut-être juste un peu de vie microbienne et de coloration virale pour être véritablement contagieux, mais j'y reviendrai sûrement.
Merde, j´avais loupé cette chro, je note
j'en ai entendu parler un peu de cette mouvance de la transe sur un forum dédié, j'trouvais ça absolument pas darkosz. J'en ai écouté deux morceaux du CD et c'est déja plus brumeux... faire confiance au prêcheur!
ouais bon, c'est de la trance de goths, quoi ; et comme j'ai pas de buvard sous la main ...
(c'est vache en plus, herr doktor peut pas pécho en ce moment)