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Nirvana (g-b) › All of Us

  • 1968 • Island ILPS 9087 • 1 LP 33 tours
  • 2003 • Island IMCD302 • 1 CD

cd • 16 titres • 45:55 min

  • 1Rainbow chaser 2:39
  • 2Tiny goddess 4:03
  • 3The touchables (all Of us) 3:00
  • 4Melanie blue 2:40
  • 5Trapeze 2:49
  • 6The show must go on 2:41
  • 7Girl in the park 2:41
  • 8Miami masquerade 2:48
  • 9Frankie the great 2:30
  • 10You can try it 3:17
  • 11Everybody loves the clown 2:01
  • 12St. John's wood affair 4:20
  • 13Flashbulb bonus [2:15]
  • 14Oh! What a performance bonus [3:09]
  • 15Darling Darlene bonus [2:49]
  • 16C side of ocho rios bonus [2:13]

informations

Angleterre, 1968

http://www.nirvana-uk.com/

line up

Patrick Campbell-Lyons (guitares, chant), Alex Spyropoulos (claviers)

chronique

"All of Us" est enregistré dans la foulée et sonne curieusement plus mature ou, dans tous les cas, plus abouti. Ma remarque désintéressée au sujet de l'Electric Light Orchestra de Jeff Lynne sur un des titres de "The Story of Simon Simopath" prend ici des allures de prophétie ; plus que jamais, Campbell-Lyons et Spyropoulos comptent énormément sur les orchestrations chatoyantes pour illuminer leurs compositions aux teintes cette fois douce-amères. Bien que dans le descriptif les deux approches paraissent similaires, Nirvana parvient à un résultat autrement plus pertinent que celui prodigué à la même époque par les Moody Blues. L'intégration des instruments classiques est plus dans l'esprit d'un "Eleanor Rigby", et c'est ce qui en fait sans doute tout le charme. Ce qui joue en leur défaveur par contre, c'est l'absence d'un tube interplanétaire et intemporel comme le fameux "Nights in White Satin". Avec "Rainbow Chaser", Nirvana avait cru pouvoir y parvenir. Ce ne sera finalement qu'un succès local sans conséquences. Leurs nouvelles compositions trahissent toutefois une certaine amertume, une vision des choses peut-être pas aussi pétillante et insouciante qu'elle n'y paraît. C'est bien simple : sur "All of Us", il n'y a pas un morceau qui possède son petit passage un peu noir, une note, un accord, un instrument (le violoncelle sur les presque musique de chambre "Trapeze" ou "The Show Must Go On", l'orgue lointain de "St.John's Wood Affair"), bref, une ambiance légèrement décalée qui pousse à toujours reconsidérer l'angle d'approche. Même les remuants "Girl in The Park" ou "Miami Masquerade" en font les frais. Bien que mon analyse du phénomène ne soit qu'une interprétation parmi tant d'autres, c'est à mes yeux ce qui rend ce second album de Nirvana si délectable. Précisément, dans ce décalage permanent que le groupe manie désormais avec une redoutable efficacité. Un univers trouble à l'innocence simulée. Ce parti pris revendiqué et pleinement assumé renforce leur esprit fondamentalement baroque. Dans tous les sens du terme !

note       Publiée le vendredi 14 août 2009

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    Grandgousier Envoyez un message privé àGrandgousier

    Bon ben en fait je suis plutôt déçu. Il y'a de très bons moments sur ce disque mais je le trouve assez inégal. On dirait du Moody Blues en moins bien. 3,5/6

    Note donnée au disque :       
    Grandgousier Envoyez un message privé àGrandgousier

    Merci Hellman. Ça fait un petit bout de temps que je veux me plonger dans la musique de ce groupe sans trop savoir par quel bout commencer ni si ça vaut le coup. Vais me prendre celui-là.

    Note donnée au disque :