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Enregistré en mai et juin 1992 aux Fun City Studios
Evan Seinfeld (chant, basse), Billy Graziadei (chant, guitares), Bobby Hambel (guitares), Danny Schuler (batterie)
Un titre caché est proposé après "Tears of blood", une nouvelle version de "Hold my own".
Après un premier album éponyme "d'échauffement", les choses vraiment sérieuses commencent ici avec cet "Urban discipline". La musique s'affine, on peut même dire que les New-Yorkais ont maintenant trouvé leur son, leur style, leur voix propres, à savoir un hardcore alternant passages très rapides et parties mid-tempos lourdes avec deux types de chant bien disctincts. Les compos sont bien meilleures, plus variées et maitrisées. L'album contient ici une grande partie de leurs plus grands titres comme "Shades of grey", "Tears of blood", "Urban discipline" qui a donc donné son nom à l'album, ou encore bien entendu le monstrueux "Punishment". On a aussi droit au ré-enregistrement du meilleur titre du premier album, "Wrong side of the tracks", dans une version forcément bien plus lourde et maitrisée. Cependant, l'album traine aussi toute une tripotée de titres à la limite "bouche-trou" largement dispensables comme "Black and white and red all over", "Man with a promise" ou encore "Loss". Cela reste quand même au final un très bon album, amplement supérieur au prédécesseur, qui confirme bien qu'il faudra compter sur le groupe dans le futur !
note Publiée le dimanche 7 avril 2002
Ouch ! en 1992, Biohazard décide de passer à la vitesse supérieure et de nous offrir vraisemblablement le meilleur album de sa carrière. Car c'est très simple, ce "Urban discipline" est parfait ! Varié, mélodique, agressif, que ce soit au niveau instrumental ou vocal, on ne s'ennuie jamais à l'écoute de ce disque. Tous les titres sont excellents et intelligemment disposés (désolé nicko !) avec mention spéciale pour les "hits" "Punishment" (aux riffs géniaux), "Black and white & red all over", "Urban discipline", "Mistaken identity" (ultra violente et accrocheuse), "Tears of blood" (où comment montrer sa tristesse de façon originale). La production quant à elle, est carrément parfaite, mettant subtilement la batterie en avant. Notons d'ailleurs la magnifique prestation de Danny Schuler qui porte le niveau technique de cet album à des milles de la concurrence. C'est le genre d'album dont je ne me lasse jamais tant il respire la créativité, la détermination et vous défoule instantanément. En live, ce doit être un véritable massacre ! Au niveau textuel, le groupe ne quitte pas sa ligne directrice traitant des problèmes sociaux propres aux USA (ghettos, violence urbaine, d'où le titre d'ailleurs !). Bref, une valeur sûre qui plaira à tout amateur de musique accrocheuse qui vous fait sauter dans tous les sens !
note Publiée le samedi 13 avril 2002
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Oui, bon. Petites guitares metal hop hop.
ouais, enfin grosses guitares, sur celui-là, bof bof. d'où le côté supra hip hop avec section rythmique bien en avant.
A la réécoute, je comprends pourquoi Dwid Hellion râlait que le hardcore prenait trop d'infusion de hip hop, là les gars rappent vraiment, les rythmes sont souvent calquées sur le genre, sauf qu'ils le font avec des grosses guitares metal. Bien entrainant et frais.
J'adore ce genre de vieux albums de HCNY au son old school et un poil imparfait mais qui sonne authentique comme peu de groupe du genre savent le faire. La juste dose de rap façon 80'S sur du "métal groove heavy thrash" d'époque lui aussi... Putain c'est bon, c'est ça que je veux, et c'est ça qui manque de nos jours; un truque qui pue la rue un minimum et non pas toute cette fusion "metal rap" de merde sans saveur fait par des bourges et trafiqué en studio avec plein d'effets de merde pour passer à la radio...
dévore-rat, evader-rot, over-rated