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Ash Ra Tempel › Schwingungen

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snooky      samedi 11 juillet 2009 - 11:56
Horn Abboth      samedi 11 juillet 2009 - 11:14
Demonaz Vikernes      jeudi 28 juillet 2022 - 15:11
Ultimex      vendredi 20 mai 2022 - 09:21
SEN      mardi 10 août 2021 - 20:11
Pacific231      mercredi 21 janvier 2015 - 09:33
Alvus Dei      samedi 26 juillet 2014 - 17:20
aur      jeudi 16 juillet 2009 - 14:29
Grandgousier      lundi 13 juillet 2009 - 11:11
Fryer      samedi 11 juillet 2009 - 15:47
Møjo      vendredi 13 novembre 2009 - 10:55

cd • 3 titres • 38:19 min

  • 11 Light: Look at your Sun 6:34
  • 22 Darkness: Flowers must Die 12:22
  • 33 Suche & Liebe 19:23

informations

line up

Hartmut Enke (guitare, basse et électronique), Manuel Göttsching (guitares, orgue et électroniques), Uli Popp (bongos), Wolfgang Mueller (batterie et percussions), John L (voix, guimbarde, percussions), Matthias Wehler (sax alto)

chronique

Ouf!!! On parle énormément de Krautrock, de Koshmik Musik et de MÉ ces temps-ci sur GOD (pas toujours dans le respect des opinions des autres) que j’ai décidé d’y mettre mon grain de sel….en tentant une chronique (bien humble, va sans dire) sur le 2ième album d’Ash Ra Temple; Schwingungen. À vrai dire, j’ai jeté (et perdu) une oreille aux Cosmic Jokers…..indénommable à mes oreilles. Donc pourquoi pas ce 2ième opus du délire ‘’Gottschingnien’’ qui n’est pas piqué des vers? Et ce, dans tous les sens du terme. Voici une chronique d’un Nord Américain sur une musique qui déferlera dans un style plus accessible en le rock progressif, que nous découvrirons par la musique de la Côte Ouest Américaine et, plus tard, par Yes, Genesis et surtout Pink Floyd. Et c’est ce que je retiens le plus de Schwingungen.
Klaus Schulze partie, Manuel Göttsching ré oriente la musique d’Ash Ra Temple dans des couloirs plus hallucinatoires avec une musique explosive où la folie ‘’vocabulatoire’’ de John L.,ex chanteur d’Agitation Free, s’apparente aux hallucinations vocales d’un Jim Morrison sans le côté poésie. Côté musique? Wolfgang Mueller fait bien oublier Schulze et Ash Ra vogue sur une musique psychédélique aux délires champignonnés. Light: Look at your Sun est la seule pièce comestible sur cet album. Elle s’ouvre sur de fins accords d’une guitare ‘’bluesy’’ de Göttsching et d’une voix frileuse de L. Un beau blues comme il s’en faisait tellement à l’époque. Göttsching est en feu et sa guitare est sulfureuse, témoignant du talent de cet artiste trop effacé. Après cette ouverture aguichante, le verset obscur et délirant de Schwingungen s’organise lentement autour de Darkness: Flowers must Die. Des bongos légers, accompagnées d’un rumine babine aux sonorités tribales débauchent une intro atmosphérique qui est plus près de la nature que du cosmos. Le manche de la six-cordes à Gottsching déchire cette ambiance avec une hachuration qui étend une paisible ambiance où ses accords en boucles s’appuient sur des cymbales papillonnantes. Mais John L. détruit cet univers sonore et prend les devants d’une scène musicale où alto, percussions et basse hachurent un rythme lourd qui épouse à merveille les élucubrations hallucinatoires de L. qui s’époumone comme Jim Morrison sur une musique de Zappa et ses Mothers. Une structure névrotique, campée sur des riffs de guitares et du sax alto, dessine un beat percutant aux effets d’hélices circulaires sur des solos très enflammés de Manuel Göttsching. Fou, incontrôlable. Mais si vous êtes capable de supporter le délire du chanteur, la structure musicale est très digne d’intérêt. Un mélange de Pink Floyd , des Mothers et d’un Morrison totalement ‘’cracké’’. Suche & Liebe est ni plus ni moins un mélange des deux styles très à l’opposé de la face 1. Un beau blues qui percute le mur des drogues hallucinogènes sur une musique endiablée où le rock tasse le blues pour culbuter dans les délires psychédéliques des plus profonds, magnamisée par la superbe guitare de Gottsching qui termine le morceau comme son entré ‘’bluesée’’, avec une touche, mais brève, de spectre atmosphérique. J’ai adoré le côté musical de Schwingungen, mais la folie vocabulatoire de John L., quoiqu’assez acceptable par moments, m’éloigne de l’envie de réécouter ce disque plus souvent. Dommage, car la musique est explosive….

note       Publiée le samedi 11 juillet 2009

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Alvus Dei Envoyez un message privé àAlvus Dei

En parlant de John L. , son histoire, relatée ici, va bien vous faire rire: http://www.rock6070.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=201

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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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L'est parti, pis l'est jamais revenu en fait. C'est juste que Join Inn est en réalité une jam session + ou moins structurée - et sous substances - organisée par Rolf Ulrich Kaiser pendant les sessions de Tarot de Walter Wegmuller. Et que Schulze faisait partie de ces sessions...

Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Comment ça se fait que ce soie Wolfgang Mueller à la batterie ici, puis re-Schulze dans Join Inn?

Horn Abboth Envoyez un message privé àHorn Abboth

Enfin réédité en vinyl pour ceux là qui veulent.

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Grandgousier Envoyez un message privé àGrandgousier

DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIE DIESCHWWWWWWWWWWWWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIWWWWWWWWWWWWW

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