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Underworld › Pearl's girl

vynil 33t • 2 titres • 00:00 min

  • 1Pearl’s Girl
  • 2Pearl’s Girl [Tin There]

informations

chronique

  • techno / breakbeat

Un groupe comme Underworld est difficile à strictement catégoriser. On peut les voire comme des grands vulgarisateurs inintéressants du point de vue purement musical, voire des imposteurs, ou bien comme un groupe jusqu’au boutiste dans sa démarche et son esthétique (14h de live à Glastonbury en 92, où comment amener la Rave aux masses.) Fort du succès de Dubnobasswithmyheadman (100 000 exemplaires vendus, beau score pour un album de techno), Underworld lance en grande pompe ses albums suivants, dont le fameux Second Thoughest in the Infants, peut-être leur plus grande réussite. Avec ses 90 bpm maximum, il sera longtemps considéré comme "l’album de techno pour ceux qui n’aiment pas la techno". Une grosse idiotie proférée tout ça parce que les membres du groupe venaient de la New Wave (alors que personne en Europe n’avait commencé avec la techno), et qu’ils refusaient de cacher leur tronches. Ils incarnaient aussi les méchants qui avaient réhabilité le format album, d’où le sticker "taken from the mercury nominated album ‘Second Toughest In The Infants’". La formule est ici sensiblement la même que celle de Born Slippy, le gros tube qui fit tout décoller : la voix légèrement trafiquée de Karl Hyde égraine ses paroles abstraites avec un débit de machine tantrique sous hypnose, pendant que les nappes éthérées de claviers flirtent collé-serré avec les breakbeats puissants du genre du même nom. Le ballet est toujours aussi bien orchestré, on sent que le travail a été fait avec précision, patience et parcimonie (je vais pas vous dire que c’est les 3 P mais presque)… Underworld n’est clairement pas de ces groupes qui noient leurs fans sous une tonne de remixes et singles tous les mois, mais bien de ceux qui réfléchissent avant de poser chaque note, chaque break, chaque sample… Après cette face A superbe et au fort potentiel tubesque en cette très cyber (le terme à la mode à l’époque) année 1996, la face B déçoit un peu avec la version Tin There, bien connue, mais trop axée "chair à love parade", parfaite dans Wipeout 2097, mais c’est tout. Un bien beau maxi 2 titres dégoté à Oxfam pour une somme assez surprenante (1 pound 49, pas dans les habitudes des anglais ça), au sillon étonnamment gondolé (horizontalement et pas verticalement), ce qui fait osciller la tête de lecture de droite à gauche et transforme l’outro et l’intro de la face A en Boards of Canada bien dissonant et baveux. (à noter qu’il existe des myriades – sans exagérer – de versions de ce single, qui devient carrément un album dans sa version US)

note       Publiée le mercredi 24 juin 2009

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