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Orphaned Land › Sahara

8 titres - 58:10 min

  • 1/ The sahara's storm
  • 2/ Blessed be thy hate
  • 3/ Ornaments of gold
  • 4/ Aldiar al mukadisa
  • 5/ Seasons unite
  • 6/ The beloved cry
  • 7/ My requiem
  • 8/ Orphaned land / the storm still rages inside

informations

Enregistré aux studios Sigma, Tel-Aviv, Israël, en juin 1994. Produit par Orphaned Land. Ingénieurs : Tamir Muskat, assistant : Gary Gani, seconds assistants : Eran Zira, Yotam Agam, Mixé par Tamir Muskat, Orphaned Land, Gary Gani et Asar Bar-Lev. Producteurs exécutifs : Holy records, Orphaned Land et Asaf Bar-Lev.

line up

Kobi Farhi (vocaux), Yossi Sasi (lead guitares, oud), Matti Svatitzki (guitare rythmique), Uri Zelcha (Basse), Sami Bachar (batterie), Itzik Levi (claviers, samplers, piano) - musiciens additionnels : Hadas Sasi (chants féminins), Albert Dadon (tarbuka), Abraham Salman (kannun), "Neve Israel" synagogue (choeurs), Amira Salah (vocaux "arabes" féminins).

chronique

  • death metal oriental

Orphaned Land… voilà un nom qui sonne bien. Sorti en même temps que le " Mystic… " de Septic Flesh, auréolé comme lui d'une démo prometteuse (qui constitue la moitié de ce premier full length) et démarrant comme lui en force un tout jeune label français expert en packaging, " Sahara " fût le pendant oriental du trio mystique grec. Orphaned Land pratique en effet un death aux mélodies très inspirées, aux influences multiples et aux merveilleuses ambiances. C'est plutôt calme, comme tout death atmosphérique, mais surtout : Orphaned Land fait du Death oriental. La formule fait lessive, et on craint le cliché. Mais c'est pourtant le terme simple et approprié. Et Orphaned Land construit et arrange sa musique en y intégrant, dès l'esprit présidant, la présence des sons et des couleurs de l'oud, des Tarbuka, Kannun, et le clavier synthétise aussi violons et autres instruments traditionnels orientaux. Les percussions sont particulièrement intelligentes et fines, et tout, jusqu'à la batterie (bien composée et riche mais malheureusement jouée avec un toucher extrêmement incertain), veut converger vers cette influence majeure du groupe. L'importante reverb des lead guitares et surtout du oud fini de donner à cet album l'ambiance mille et nuit, élégante et puissante, que lui assurent des mélodies parfois vraiment somptueuses. Simple, l'intro de " Seasons unite " est un bijou d'ambiance nocturne et saharienne, mystique et désespérée. Car voici bien l'autre grande couleur de Orphaned Land, incarnée notamment par son chanteur : la mélancolie. La voix death de Kobi Farhi est excellente, d'une très belle texture… malheureusement ses " chants " clairs sont mauvais, purement et simplement. Aucune ligne, rythme faible, une monotonie affligeante… Car malgré de très fortes qualités, Orphaned Land est aussi alourdi de gros défauts. Ce chanteur incertain, tout d'abord, agaçant par moment, ce batteur imprécis, encore une fois, qui a bien le mérite de composer avec un vocabulaire plus riche que la plupart des deatheux, ghosts-notes, fla, tra, et caisse sur la levée dès qu'il faut faire sautiller tout cela… mais il va plus vite que ses bras dans ses breaks trop fins pour ses poignets, ses coups perdent leur intensité… la retrouvent. Enfin, il y a aussi chez Orphaned Land un énorme problème de structures. Certains enchaînements sont tout simplement anti-syndical ! Certains passages abruptes d'une mélodie superbe à un gros riff sans force ni âme et qui va rouler trois minutes avec l'autre désespéré qui n'a même plus la force de chanter death et qui se complaît de sa voix chevrotante… Ce groupe est épouvantablement ambivalent : excellent et rare sur certains points (mélodies, ambiances, mais aussi intelligence de l'intégration de la musique folklorique), et très mauvais sur d'autres. À l'arrivée l'album vaut tout de même le détour. Encore une fois, de nombreux passages réservent des visions réellement magnifiques de ciel nocturne et de désert. Les sons orientaux imprègnent toute la musique et des parties entières et dignes leur sont réservées. On tombe parfois stupéfait devant la splendeur de certaines ambiances… " Sahara's storm ", " Aldiar Al mukadisa ", " Seasons unite " ou encore " Orphaned land/The storm…). Un album à posséder, car il y a en lui des beautés qui n'existent nulle part ailleurs, et qui méritent que l'on soit indulgent, y compris plusieurs minutes durant, pour les entendre soudain s'ouvrir au beau milieu de cette musique décidément attachante.

note       Publiée le samedi 6 avril 2002

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    darktical_light Envoyez un message privé àdarktical_light
    Wouoooooooooooorffff...
    Arno Envoyez un message privé àArno
    Je l'aime bien la voix claire, elle fait un peu molah désabusé, fatigué... (huhu)...
    sinical Envoyez un message privé àsinical
    deja, j'ai personnelement la version digipack avec trois titres bonus qui rallongent la duree du disque de 20 minutes ensuite, je suis pratiquement entierment d'accord avec la critique de Sheer-Khan: c'est tellement unique que ca vaut sans aucun doute le detour (surtout en occase), mais y a des passages enervant tellement ils sont mal executés!!! et le chanteur: on dirait sincerement que ca le fait chier de chanter (je parle des passages clairs, parce que la voix death est tres honnete meme si elle n'a rien d'original) a noter: les deux bijoux de l'album: Aldiar Al Mukadisa (pas du tout metal, avec une voix hypnotisante) et Season's unite, le morceau le mieux reussi au niveau amalgame metal-musique traditionelle bref, cet album explore tellement un nouvel aspect du death qu'il en devient innapreciable, malgre des defauts d'execution
    Note donnée au disque :