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Sandrose › Sandrose

cd • 8 titres • 40:01 min

  • 1Vision 5:22
  • 2Never good at sayin' goodbye 3:07
  • 3Underground session 11:06
  • 4Old Dom is dead 4:40
  • 5To take him away 7:04
  • 6Summer is yonder 4:47
  • 7Metakara 3:22
  • 8Fraulein kommen sie schlaffen mit mir 0:33

informations

France, 1971

line up

Rose Podwojny (chant), Jean-Pierre Alarcen (guitare), Christian Clairefond (basse), Henri Garella (orgue, mellotron), Michel Jullien (batterie, percussions)

chronique

Si vous le voulez bien, revenons un instant aux formations progressives de nos chers compatriotes ... Sandrose est un des rares groupes français a avoir pu jouir d'une réputation internationale quasi immédiate pour son pourtant seul et unique album éponyme paru en 1972. Cela ne les empêchera pourtant pas de se dissoudre rapidement après une série de concerts qui laisseront transparaître leurs divergences d'opinion. Enfant bâtard du Système Crapoutchik et plus encore de Eden Rose où il fait la rencontre du claviériste Henri Garella et du batteur Michel Jullien, Sandrose est une formation conduite de main de maître par le guitariste Jean-Pierre Alarcen, et qui s'aventure sur les terres d'un rock symphonique pratiqué en son temps par les Moody Blues, King Crimson ou les hollandais de Earth & Fire. La guitare d'Alarcen, avec juste ce qu'il faut d'expressivité sans jamais tomber dans les travers de l'emphase ampoulée, donne le ton d'un album passionné qui se déchire sur des mélodies souvent au bord de la rupture ("To Take Him Away"), magnifiées par l'orgue et le mellotron, apportant chacun cette petite touche de tragique et de lyrisme enfiévré. L'atmosphère générale est plutôt apaisée, sa seconde face possédant même un léger côté bucolique. Mais tout ceci vient être contrarié par différents éléments qui vont donner à cet album sa précieuse singularité : c'est d'abord le kraut rock pittoresque de "Vision" dominé par la voix puissante de Rose Podwojny (qui connaîtra le succès une décennie plus tard avec "Africa" sous le nom de Rose Laurens !), le nerveux "Metakara", pièce instrumentale où batterie et orgue se la jouent Emerson, Lake & Palmer, ou encore le petit délire de "Fraulein Kommen Sie Schlaffen Mit Mir" qui clôt l'album sur une note fantaisiste. Toutefois, on retiendra surtout la longue plage de onze minutes, "Underground Session", qui fleure bon le jazz Canterbury style, façon Egg ou Caravan.

note       Publiée le samedi 13 juin 2009

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